Warner Music Nicholas Angelich - Beethoven Piano Concertos 4 & 5, CD Classique

J'ai acheté ce CD pour écouter les qualités du pianiste Angelich, mais l'écoute s'est révélée particulièrement difficile en raison de la prise de son. Cependant, après avoir lu le fascicule joint, j'ai compris que le piano utilisé était un piano fort du 19ème siècle et que l'orchestre était au format de l'époque de Beethoven. La différence est considérable. Je pense que ce CD est destiné aux historiens de la musique et je ne suis pas un expert en la matière. Les instruments actuels ont heureusement évolué. Il serait important d'indiquer visiblement sur la pochette ou dans la vente que cet enregistrement présente une anomalie.

J'ai acheté les concerts de piano de Beethoven par Angelich parce que je suis un grand fan du son de piano d'Angelich, donc vibrants et agréables qu'ils sont. Mais c'est une peu de l'exceptionnel. M'a brouillé. Et pas parce que l'orchestre d'Equilbey, qui je trouve suffisamment agréable. C'est Angelich qui devient étrange dans ces concerts de piano. Son approche est énergique et élégante - comme dit -, mais manque un peu de romanticisme dans les deux œuvres. Sans inspiration ? Il a été dit qu'il est sans inspiration dans ces concerts. Peut-être. Il y a également le piano qu'il a choisi ici, dont le son est un peu sourd, disons. Le fait est que je suis forcé de dire que j'aime préférer l'incroyable set d'Aimard ou Lisiecki avec l'Académie de Saint-Martin en tant que récente interprétation. Ou bien, les grandes et fantastiques interprétations de Yevgeny Sudbin dans les 4ème. et 5ème. concerts. Pour référence concernant les 4ème et 5ème Concerts, nous avons ce que Gilels a enregistré avec Ludwig, où son pianisme puissant et précis brille comme dans ce qu'il nous a laissé avec ses Concerts de piano Brahms, tous deux comptes maîtres. Bien que je apprécie les efforts d'Angelich pour innover ces lectures. Peut-être suis-je encore coincé avec l'ancien ou classique à interpréter ces concerts. Je ne peux pas préciser pourquoi ou ce qui m'empêche d'aimer cette compte rendu Angelich. Cela peut être une question de temps, car je l'ai reçu il y a une semaine ou deux. Son Brahms est l'un des meilleurs que l'on puisse trouver, c'est clair. Comme c'est le cas pour celui de Geoffroy Couteau, son élève notoire. Angelich est un pianiste très distinct et intéressant, sans doute. Il vaut toujours la peine d'entendre.

Enfin débarrassé des Steinway métalliques : un fabuleux Pleyel de 1892 chaud et ductile admirablement servi par Nicholas Angelich qui fait découvrir des raffinements dans le 4e concerto !

Très présent. Cristallin, tendre, surprenant, spontané, comme si on vivait l'instant de la naissance des sons, de la composition. La CD remplit tout ce que le fier Beethoven promet sur la pochette avec son assurance. Grand merci à tous les interprètes pour cette interprétation enflammée réalisée sur instruments historiques. Une joie enrichissante!