Une journée d'Ivan Denissovitch (Poche)
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Une journée d'Ivan Denissovitch (Poche)
ISBN 9782221191781, Français, 240 pages
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Information produit
« L’ouvrage fit l’effet d’une bombe car il révélait au grand jour l’existence des camps staliniens. » Le Monde.
Prisonnier depuis huit ans dans un camp de travaux forcés en Asie centrale sous le régime stalinien, Ivan Denissovitch Choukhov, petit homme bon et débrouillard, est un zek, un détenu dans le langage administratif soviétique. Harcelé par ses bourreaux, le froid et la faim, il s’efforce de survivre avec dignité. Alexandre Soljenitsyne nous plonge dans le quotidien d’une victime des camps de travail, et c’est toute l’horreur de cet univers « hors la vie » qui nous saute au visage.En 1962, avec ce texte inoubliable écrit en deux mois dans une langue vive, truculente et lyrique, Soljenitsyne et le monde du goulag entraient en littérature.
Alexandre Soljenitsyne est né dans le Caucase en 1918. Juste avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté par la police militaire et passera les huit années suivantes dans des camps. Condamné ensuite à « l'exil perpétuel », il est réhabilité en 1957. Jusqu'en 1962, date de sa première publication, il enseigne les mathématiques et la physique dans des écoles secondaires de campagne. Le succès que va connaître Soljenitsyne avec ses publications puis son prix Nobel déclenche une tempête d'injures et de calomnies dans la presse soviétique. En 1974, il est arrêté et expulsé d'URSS. Il s'installe alors dans le Vermont, aux États-Unis. Il revient de son exil américain et s'installe près de Moscou en 1994. Il meurt le 3 août 2008, à l'âge de quatre-vingt-neuf ans.
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Ce livre est très bien. Il ne fait pas peur, il raconte simplement la vie dans ces camps. Il donne même de l'espoir.
Moi qui lis beaucoup et en général très vite, j'ai mis un mois à achever la lecture de ce livre ! En fait, je me suis acharnée, je voulais finir cette lecture, mais à chaque fois, au bout de quelques pages, je m'endormais... Pourquoi ? Parce que d'une part, ce livre ne contient aucun chapitre, d'autre part, la lecture en est difficile. On commence ce livre par le matin (cinq heures du matin), et on le finit lorsque le héros s'endort. L'écriture de ce livre contient des mots bizarres, peut-être une traduction de l'argot russe en français, et est fatigante. En revanche, ce style d'écriture nous fait entrer dans ce monde de déportés avec leur langage et donne un sentiment d'authenticité au récit. Toutefois, ayant lu beaucoup d'ouvrages sur les camps de concentration nazis, j'ai eu la sensation que les déportés souffraient plus du froid que de la faim. On retrouve la dureté des appels, surtout dans un froid glacial, mais en dehors de ce point, la vie dans les camps de concentration nazis paraît beaucoup plus difficile ! Et les rédacteurs écrivent tout à fait correctement, voire dans un français très élaboré. Pour résumer, je dirais que ce livre est intéressant à lire pour savoir qu'en France, les camps de concentration ou goulags fleurissaient un peu partout, depuis l'arrivée au pouvoir de Staline et qu'un rien suffisait à y envoyer une personne honorable pour une durée très longue. Livre à lire avec beaucoup de patience.
Un livre à avoir dans sa bibliothèque.
Un texte inoubliable sur l'existence des camps staliniens. Un récit bouleversant, écrit dans une langue vive et truculente.
Un livre à lire pour comprendre toute l’horreur de toute forme de dictature comme celle que le WEF, L’ONU, L’OMS essayes de mettre en place. LIBERTÉ ZÉRO, et conséquences