
Nom (Poche)
ISBN Nom, Constance Debré, Français, 160 pages
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Information produit
J’ai un programme politique. Je suis pour la suppression de l’héritage, de l’obligation alimentaire entre ascendants et descendants, je suis pour la suppression de l’autorité parentale, je suis pour l’abolition du mariage, je suis pour que les enfants soient éloignés de leurs parents au plus jeune âge, je suis pour l’abolition de la filiation, je suis pour l’abolition du nom de famille, je suis contre la tutelle, la minorité, je suis contre le patrimoine, je suis contre le domicile, la nationalité, je suis pour la suppression de l’état civil, je suis pour la suppression de la famille, je suis pour la suppression de l’enfance aussi si on peut. »
Avis clients
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C'est un livre lu il y a plusieurs mois et qui reste à l'esprit. Plume ciselée et exploration très précise de la filiation et de sa complexité. A lire !
C'est un livre au style très actuel, très sec, vif, cru. La qualité est incroyable, mais malheureusement avec parfois des passages trop répétitifs ou factuels. Je n'ai pas aimé le style de cette autrice qui crache plus qu'elle écrit. Les autofictions ne me dérangent pas, je trouve que dire gniagnia les auteurs sont des gros narcissiques, encore plus quand ils écrivent sur eux-mêmes. C'est une connerie, chaque livre parle de son auteur et on peut tous tirer une part d'universel dans une expérience personnelle. Mais ce qui manque cruellement à Debré, c'est que ça manque de détails : aucune image n'est vraiment créée dans ma tête. Aucune scène n'est vraiment écrite. Le style actuel abandonne l'écriture pour la parole et ça a l'air con ! Je veux voir les choses, prendre le temps pour s'arrêter et décrire... Je n'ai pas aimé ce que j'appelais le style constatatif. Le sujet du roman est loin d'être inintéressant : l'héritage putrescent de sa famille d'aristocrates fin de siècle — dégénérescence d'une branche au nom qui ouvre des portes, impossibilité d'aimer et même de vivre quand on provient de ce sillage racé et endogamique. Les provocations réveillent, mais elle s'en fout de paraître antipathique. Il y a des passages lunaires quand elle parle des pauvres... Je n'ai pas aimé ce que j'ai lu. Un livre à découvrir si on veut se faire cracher à la gueule.
Ce produit offre une critique excellente, mais avec un style direct et sans fioritures. Malgré cela, l'histoire est intéressante et semble être un règlement de compte familial.
Un petit chef d'œuvre, et ce, dès la citation de Deleuze au commencement. J'aime sa langue, sa sincérité, son détachement. Ça donne à penser, autrement...