Proper BGOCD484 enregistrement de musique et son CD Rock Fastway

On se rend compte avec cet album que les influences de Fast Eddie Clarke sont toutes entières tournées vers le hard blues du début des années 70 : Cream, Taste, Led Zep et consorts. Mais son (ex) ami Lemmy Killmister a-t-il avoué qu'il préfère les albums blanc des Beatles et 'Goat Head Soup' des Stones ? Étonnant, non ?
Pour son premier groupe, il a recruté Jerry Shirley, batteur d'Humble Pie, pour 'All Fired Up', il ira même jusqu'à rappeler Ritchie Mac Craken, l'ex bassiste de Taste, le premier gang de Gallagher. Et dès les premiers riffs de 'Fastway', on sait à quoi s'attendre, c'est l'album que vous prenez en pleine tronche dès la première écoute et qui vous marque pour un moment !!!
Un peu comme le premier Led Zeppelin, avec qui Fastway a beaucoup de points communs. Mais pas de plagiat comme certains groupes américains ont fait dans les années 80 du Led Zeppelin parce que c'était à la mode.
Robert Plant a avoué avoir été surpris en se rasant un matin qu'il écoutait un de ses groupes à la radio : Tiens, je ne rappelais pas avoir enregistré cela !!
Fastway, c'est du lourd, du vécu, du solide et surtout de l'honnête. Eddie comme Lemmy a suffisamment roulé sa bosse pour être au-dessus de tous ses phénomènes de mode.
S'il fait un album, c'est pour le fun, pas seulement pour le pognon. Enfin, il faut bien changer les cordes des guitares et quelques autres accessoires que nous passerons sous silence.
Fastway, c'est avant tout du hard rock matiné blues, Gibson Les Paul et Marshall double corps, grosse rythmique plombée (quelle batteur ce Shirley !) et un chanteur qui est une révélation à lui tout seul, que l'on ne peut s'empêcher de comparer au Robert Plant des débuts.
Comme en plus les titres sont tous très accrocheurs (du détonant 'Easy Livin'' qui ouvre l'album au diabolique 'We become One'), on se retrouve avec un des seuls véritables chefs-d'œuvre que nous a laissé cette deuxième vague du hard rock anglais, celle qui a suivi de trois ans l'arrivée d'Iron Maiden et autres Saxon.
Le second album 'All Fired Up', qui figure aussi sur ce CD, est tout aussi bien, peut-être un peu moins sauvage, peut-être un peu plus commercial. En tous cas, deux galettes à ne manquer sous aucun prétexte.

Et ce serait dommage de passer à côté des deux premiers albums de Fastway. Le son n'est pas du tout le même entre 'Fastway' et 'All Fired up', le deuxième étant plus 'commercial' ou plus directement orienté pour être passé en radio et donc à contrario le premier album est plus 'créatif' et moins standardisé. Et curieusement 'All Fired Up' meriterait une note supérieure que 'Fastway'...curieux car Eddie Clarke semble plus en retrait. Mais on ne peut pas passer à côté de titre comme 'Easy Livin'', 'Heft', 'We become One', 'Say what you will' et 'You got me runnin'' qui sont tous de petites merveilles et de véritables tubes.

'All fired up' commence très fort avec le titre éponyme et des titres qui vous trotinnent dans la tête, même si moins créatifs que dans 'Fastway'. Presque tous les titres sont bons ('Station' est un ton en-dessous) et très variés les uns des autres. 'Steal the Show' sent bon les années 80 ! 'Hurtin' Me' me fait penser à Led Zeppelin (génial). 'Tell me', très basique mais accrocheur- comme quoi, faut pas toujours chercher à faire compliqué! 'Stanger', un joli slow. Et on finit avec deux petites merveilles que sont 'Telephone' avec son côté bluesy et 'If you could see', qui ressemble peut-être le plus au premier album de Fastway.

Donc dans l'ensemble, pour ce prix-là, faut pas se priver de la bonne musique, du vrai rock'n'roll. Indispensable.

Non, Fast Eddie Clarke n'est pas tombé dans l'oubli après son départ de Motörhead. Le bonhomme voulait s'adonner à une musique plus hard rock, plus travaillée, moins rugueuse. Les deux premiers albums de FASTWAY sont des modèles de hard rock nerveux, concis, fidèles aux racines boogie, rock'n'roll et blues du genre. Le bonhomme aligne riffs teigneux et soli mélodiques avec un taux de réussite qui frôle les 100%. Il faut dire qu'il avait réuni autour de lui une très fine équipe dont le bassiste Jerry Shirley (ex-Humble Pie) et le chanteur Dave King (actuel frontman de Flogging Molly), disciple de Robert Plant. C'était très frais, très réjouissant à l'époque et cela n'a pas pris une ride. Acquisition impérative !

Après la tournée promotionnelle d' « Iron Fist », Fast Eddie Clarke a quitté Motörhead pour former un groupe qui allie le heavy rock des années 70 au blues. Ce son est inspiré par les groupes Humble Pie et Led Zep, avec une accentuation sur leur côté rock et blues. La batterie est assurée par Jerry Shirley, ex-Humble Pie, et la voix par un nouveau talent qui rappelle Robert Plant. Le bassiste initial, Pete Way, a été remplacé pour l'enregistrement du premier album par un musicien de studio. Charlie McCraken a pris sa place pour les concerts et le deuxième album, où la basse est plus présente. Fast Eddie Clarke a conservé son style de jeu développé à Motörhead, notamment sur « Overkill » & « Bomber », tout en ralentissant le tempo. Les riffs sont concis et rappellent les sons des groupes mentionnés, avec parfois un petit quelque chose de Foghat sans la slide de feu ; et les soli incandescents sont gorgés de feeling, souvent travaillés par une Wah-Wah épaisse et fumante. Il en est résulté deux disques faramineux qui débordent d'un Hard-Blues transcendant et vivant, avec des rythmes saisissants presque hypnotiques. Une véritable bouffée d'air pur qui a eu un accueil retentissant aux USA.