Le troisième tome d'un roman culte des lettres britanniques, de nouveau disponible au format de poche : la saga des Forsyte, hommes inséparables de leur famille et de leur milieu, dont les péripéties courent de l'époque victorienne aux roaring twenties."
Intrigues dans la haute bourgeoisie anglaise sur trois générations.Un classique de la littérature anglaise  Deux décennies se sont écoulées depuis le divorce de Soames et d’Irène. L’un et l’autre se sont remariés. Une troisième génération de Forsyte s’apprête a occuper le devant de la scène, dans cette Angleterre des années 1920 dont les habitudes, les idées et les mœurs ont évolué .Signe des temps : c’est dans une galerie d’art moderne que Fleur, la fille de Soames, fait la connaissance de Jon, le fils d’Irène. Tandis que son père, amateur éclairé mais traditionnaliste, parcourt l’exposition sans dissimuler son dédain pour la peinture d’avant-garde. Un avis que ne partage pas Michael Mont, le jeune prétendant de Fleur...Si les mœurs nouvelles facilitent le rapprochement de Fleur et de Jon, les anciennes divisions familiales risquent de compromettre a jamais leurs projets d’union...Troisième et dernier volet de la saga des Forsyte, A louer met en scène un monde en voie de disparition : celui de la haute société anglaise, avec son chic et ses travers. John Galsworthy y met a nu les sentiments et les préjugés, avec une ironie mâtinée de tendresse.
Né à Combe, dans le Surrey, en 1867, John Galsworthy est issu d'une famille d'hommes de loi et fut lui-même avocat. Peu attiré par sa profession, il publie ses premiers romans en 1898, sous pseudonyme. Mais sa véritable carrière littéraire débute en 1904 avec Les Pharisiens de l'île, où il s'attaque aux classes possédantes. Une même approche critique des notables caractérise son chef-d'œuvre, La Dynastie des Forsyte. Publiée de 1906 à 1928, elle constitue une vaste fresque, de l'ère victorienne à l'entre-deux-guerres. Défini par son ami Joseph Conrad comme un « moraliste humanitaire », Galsworthy est également l'auteur de pièces de théâtre qui eurent un retentissement politique. Une réforme de l'administration pénitentiaire fut ainsi décidée suite à l'accueil réservé, en 1910, à son roman Justice. Il meurt en 1933, à Hampstead, un an après avoir reçu le prix Nobel de Littérature.