
ISBN A l'ouest rien de nouveau livre Roman Français
ISBN A l'ouest rien de nouveau, Roman, Français, 224 pages
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Information produit
« Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes… »Témoignage d’un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, À l’ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant. Il reste l’un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.
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L'horreur de la guerre des tranchées 1914/1918 a été décrite par de nombreux auteurs français, tels que Maurice Genevoix, Roland Dorgelès et Gabriel Chevallier. Mais ce sont les jeunes soldats allemands qui ont subi les mêmes abominations. La souffrance physique et mentale est la même, celle qui vous détruit et vous fait devenir une bête prête à tout pour survivre. Le livre d'Erich Maria Remarque « A L'OUEST RIEN DE NOUVEAU » décrit ces expériences terribles. La guerre a brisé les espoirs des soldats, leur faisant perdre goût pour l'effort et le progrès. Ce livre a été brûlé par les nazis en 1933 pour son pacifisme et sa remise en cause de la corruption militaire. Il a même été contesté en France car l'auteur n'avait pas vécu lui-même tout ce qu'il décrit, mais il a voulu laisser un témoignage contre l'oubli.
Ce livre a permis à beaucoup de lecteurs français d'aborder la réalité de cette guerre. Cependant, il s'agit moins d'un récit personnel d'un combattant que d'une synthèse d'idées récoltées dans diverses sources. Le ton du livre est celui d'un auteur qui a réfléchi sur ses connaissances et non d'un ancien soldat ayant vécu cette guerre de manière intense. Certains événements, comme la famine en Allemagne pendant la guerre, ont pu passer inaperçus dans ce récit. La traduction du texte aurait également bénéficié d'une approche plus soignée.
J'ai acheté ce livre pour mes enfants qui ont demandé à leur professeur de français de le lire pendant les vacances. J'ai commandé en même temps que eux, et j'ai reçu très rapidement. Le sujet du livre est la vie des soldats allemands pendant la Première Guerre Mondiale, décrite à travers un carnet intime d'un soldat qui relate les atrocités de la guerre. Bien que le sujet soit terrible, avec des descriptions détaillées des blessés et des morts, il y a également une réflexion profonde sur la guerre et ses conséquences. Ce livre est vraiment bouleversant, et j'ai eu du mal à trouver les mots pour exprimer mes sentiments après l'avoir lu. Je le recommande fortement aux gens qui veulent témoigner de l'importance de ne pas oublier l'histoire et d'apprendre des erreurs du passé.
À l’ouest rien de nouveau / Erich Maria Remarque
Ce célèbre roman est le témoignage d’un simple soldat allemand durant la guerre 1914-1918. Pacifiste, réaliste et bouleversant, il dénonce la monstruosité de la guerre. Paul Bäumer est un soldat comme les autres et paradoxalement comme ses copains Müller, Kropp et Leer, il confère, au départ, à la vie comme à la guerre un caractère idéalisé et presque romantique avant d’être étonné puis irrité et même indifférent par le fait que ce n’est pas l’esprit qui est prépondérant, mais le dressage. Devenus des soldats avec enthousiasme et bonne volonté, tout est fait pour les dégutter.
Et les premiers obus sifflent dans l’air déchiré par les coups d’envoi et alors « s’insinuent dans nos artères, dans nos mains, dans nos yeux une attente contenue, une façon d’être aux aguets, une acuité plus forte de l’être, une finesse singulière des sens. Le corps est soudain prêt à tout… C’est l’instinct de la bête qui s’éveille en nous, qui nous guide et nous protège. » Le soldat découvre alors que rien n’est plus important pour lui que le terre : il se presse, il se plaque contre elle avec violence, elle est son unique amie, son frère, sa mère, sa protectrice.
Plus grave selon Paul, la guerre a fait d’eux tous des propres à rien. Ils n’ont plus aucun goût pour l’effort, l’activité et le progrès. Ils ne croient plus qu’à la guerre. De plus il leur faut assurer la survie des jeunes recrues et sont même contraints de les attacher avant qu’ils ne deviennent fous lors des bombardements dans les tranchées. L’exhalaison de mort qui s’échappe des entonnoirs créés par les obus balaie les tranchées au milieu des blessés atrocement mutilés dont la plupart ne vont pas survivre.
Les descriptions des tranchées par l’auteur sont d’un réalisme effrayant, le massacre est effroyable, le tout dans un style fait de phrases brèves et simples qui touchent le lecteur.
En fait la nationalité du narrateur importe peu : aucune revendication patriotique de Paul. Par ailleurs les ouvrages écrits par les perdants de la guerre sont rares : ici aucune animosité, aucune haine contre l’ennemi. Le soldat allemand fait son ‘boulot’ comme le soldat français ou russe. L’attitude de Paul à l’égard des prisonniers russes est pleine d’humanisme et l’amitié sincère entre soldats livrés à la même galère ne l’est pas moins.
À noter que l’auteur fut envoyé au front en juin 1917 ; il fut alors blessé et écrivit ce magnifique récit antimilitariste qui fut brûlé en public par les nazis en 1933.