Qualité d'image exceptionnelle et construction solide raisonnable. Très adapté aux portraits ainsi qu'à la macro et peut être utilisé en conditions de faible luminosité car il est assez rapide à F2,8. Oui, c'est un peu cher mais vous obtenez ce que vous payez.

La nitidité de cette lentille est incroyablement claire, l'enfoncé automatique très précis. J'ai utilisé pour le portrait et la photo de produit, c'est indispensable pour moi.

Les résultats sont au-delà de mes attentes les plus optimistes. Les images sont incroyables, même avec le téléconvertisseur 1,4 ! Oui, c'est vrai que cela coûte et pèse quelque chose... mais les garçons, il n'y a pas d'équivalent avec les anneau d'extension ou les objectifs Raynox !!!!! Quiconque a un peu d'argent à dépenser devrait l'acheter.

Le Fujinon XF80 mm f/2.8 R LM OIS WR est un vrai objectif macro (rapport de grossissement 1:1, contrairement au 1:2 du 60 mm f/2.4). Il est badgé XF « rouge » qui dénote la gamme pro (équivalent des objectifs « L » au trait rouge de Canon). La focale de 80 mm est l’équivalent de 120 mm en plein format, une focale un peu plus longue que la norme, qui a l’avantage de vous éloigner de votre sujet. L’ouverture maximale de f/2.8 est dans les normes, mais honneur à Fuji de faire preuve d’honnêteté en nous rappelant que cette mesure vaut à l’infini uniquement. Quant à la pléthore des autres initiales si chères à Fuji, « R » veut dire qu’il y a une bague pour régler l’ouverture comme pour bien d’autres objectifs Fuji, même si cela s’avère moins utile en macro (préférez personnaliser une touche fonction pour ne pas effrayer votre sujet). « LM » désigne des moteurs linéaires, donc, une mise au point rapide et pas trop bruyante (bien meilleure en tout cas que le 60 mm). De plus, le sélecteur de plages de MAP procure un avantage considérable en bonne luminosité. La stabilisation (« OIS ») marche très bien et fonctionne en tandem avec l’IBIS, si vous l’avez. Enfin, l’objectif est tropicalisé, un argument de poids à mon avis.La construction de l’objectif est solide. Il faut savoir que cet objectif est plus grand, plus lourd, plus net, mieux construit et enfin plus cher que son équivalent chez Canon (le 100 mm macro f/2.8 L IS macro). Le Canon, pourtant un objectif L, a l’air plastoque à côté. Par contre, comme vous le diront toutes les revues, il y a un élément flottant à l’intérieur du Fuji qui fait un drôle de bruit. Ça fait bizarre, mais on s’y habitue. Les moteurs, une fois alimentés, sont relativement silencieux.Les arguments habituels en faveur de la monture X n’ont pas cours ici ; c’est un objectif lourd que je ne voudrais pas utiliser avec les petits boîtiers. C’est un objectif long à 15 cm, couplé à un pare-soleil - bien plastique - de 8 cm pour une distance minimale de MAP de 25 cm à partir du Φ, ce qui nécessite une source de lumière externe. C’est aussi un objectif cher, le macro le plus cher que j’ai acheté. Par contre, pour la qualité d’image, c’est aussi le meilleur : netteté excellente dans les coins et au centre dès f/2.8, époustouflante à partir de f/5.6 et ce, jusqu’à f/16, la diffraction se faisant remarquer en plus petites ouvertures sur les APS-C. Sur les autres critères (distorsion, aberration chromatique…), cet objectif dépasse en tout point mon objectif de référence en plein format, le Canon 100 mm f/2.8 L IS macro, y compris dans le prix. Je l’ai acheté pour pouvoir partir dans la nature avec un boîtier Fuji au lieu d’un ensemble DSLR bien lourd en plein format. Avec cet objectif je partirai sans regretter mon Canon.C’est le prix qui lui enlève la dernière étoile. En natif, il y a cet objectif et le 60 mm f/2.4. On doit choisir entre une Clio et une Porsche. Il n’y a rien de Sigma ou de Tamron qui combe le très grand écart entre les 2. Si vous êtes sérieux en macrophotographie, le prix se justifie par la qualité d’image. Pour les débutants, Fuji est moins votre ami que les grandes marques couplées aux objectifs tiers.