
ISBN 9782266179300
ISBN 9782266179300, Français, 480 pages
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Plaidoyer pour la lecture, réflexions sur une civilisation, billets d’humeur, ce recueil est un choix parmi le millier de chroniques que Jean d’Ormesson a publiées depuis 1969._x000D_
Avec une jubilation communicative, il proclame son amour de la littérature, de l’art et de la vie._x000D_
Tour à tour érudites, enthousiastes ou polémiques, ces chroniques séduisent par leur fraîcheur, surprennent par leur actualité. Vingt, trente ans après, elles continuent de nous transporter tout à la fois hors du temps et au cœur de notre temps.
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« C'est gai. Léger. Désinvolte. Très sérieux. Un peu cabot. Mais surtout extraordinairement vivant. Jean d'O écrit des choses minuscules et immenses. » François Busnel – L'Express
Normalien, agrégé de philosophie, Jean d’Ormesson a publié notamment Histoire du Juif errant, La Douane de mer, C’était bien (Gallimard), Mon dernier rêve sera pour vous ? une biographie sentimentale de Chateaubriand (Jean-Claude Lattès), Voyez comme on danse, Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, Une fête en larmes (Robert Laffont) et Une autre histoire de la littérature (Nil éditions). En 2007, Odeur du temps : chroniques du temps qui passe a paru aux éditions Héloïse d’Ormesson et La vie ne suffit pas aux éditions Robert Laffont dans la collection Bouquins. Il fut élu à l'Académie Française en 1973 et travaille aujourd'hui comme chroniqueur et éditorialiste au Figaro et au Figaro Magazine.
« Son livre, qui comprend aussi de belles pages intimes dédiées à son père et à sa mère, se lit par petites touches, s’apprécie comme un bon vin ; c’est un modèle pour les critiques, un bréviaire pour les écrivains, une leçon d’allégresse pour tous. » Claire Julliard ? Le Journal du Dimanche
« C’est gai. Léger. Désinvolte. Très sérieux. Un peu cabot. Mais surtout extraordinairement vivant. Jean d’O écrit des choses minuscules et immenses. Il dresse ainsi un saisissant tableau de l’époque. » François Busnel ? L’Express
« (…) à dévorer comme des gourmandises. » Marie Claire
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Odeur du temps / Jean d’Ormesson de l’Académie française. Le présent recueil est une sélection parmi les milliers de chroniques que Jean d’Ormesson a publiées de 1969 à nos jours essentiellement dans le Figaro Littéraire, Magazine et quotidien. Dans son style toujours aussi moqueur et plein d’humour, l’auteur nous fait connaître au départ ses chers ennemis qu’il aime en les ridiculisant avec cette langue dont il sait si bien user en polémiste qu’il est ; parlant par exemple du critique Bernard Frank, il écrit : « J’espère que son amitié, toujours proche de la traitrise, et son talent malheureux à force de perfidie trouveront encore souvent à s’occuper de moi. Il ne m’en voudra pas trop si je ne lui réponds guère. » Attaque mais toujours à fleuret moucheté ! Un chapitre pour Gabriel Matzneff qui pour l’auteur irrite mais séduit et prête souvent à rire, mais est rarement médiocre car il sert avec éclat la cause des lettres classiques et de la langue française. Un autre pour Patrick Besson avec pour titre « la gloire du voyou », un écrivain plein de talent. Et puis l’historien Ernst Kantorowicz, le physicien Louis de Broglie qui unifia les théories corpusculaire et ondulatoire de la lumière, le neurologue et écrivain Jean Delay, le philosophe Raymond Aron, la philosophe Jeanne Hersch, …etc. Puis il nous fait part de son amour pour la littérature, de l’art et de la vie en général. Éternel optimiste et voyageur, Jean d’Ormesson nous communique sa joie de vivre. Il nous fait partager son immense culture, et trouve les mots pour nous inciter à découvrir si ce n’est déjà fait les œuvres de ses auteurs préférés. Et pour commencer bien évidemment Chateaubriand qu’il commente avec passion ; pour lui, Chateaubriand nous offre une œuvre « qui ne périra pas tant qu’il y aura des hommes pour comprendre, pour aimer et pour lire, parce qu’elle donne à la diversité et à l’éparpillement de l’histoire et de la vie l’unité de la foi, de la beauté et de l’intelligence. » D’Ormesson cite également –Éric Orsenna, Philippe Labro, Alexandre Jardin, J.M.G. Le Clezio. Et surtout Oliver Sacks pour son roman « L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau ». Sans oublier Marc Fumaroli. Et sur un ton humoristique de citer un certain Joubert, contemporain de Chateaubriand « qui a écrit une absence d’œuvre qui vaut mieux que beaucoup d’œuvres ! » En effet il a écrit des milliers de pages sans jamais terminer quoi que ce soit ! Et l’auteur de remarquer que « le grand inconvénient des livres nouveaux est de nous empêcher de lire les anciens ! »Cela ne l’empêche pas de disserter sur Balzac, Proust, Zola qu’il a lu évidemment. Et sur Mauriac, « un homme d’ordre qui n’en avait jamais fini de se pencher avec fièvre sur les désordres de l’âme. » Sont également cités et commentés Borges, Nimier, Aragon, Marguerite Yourcenar, Kleber Haedens, Pierre Combescot. Puis il évoque Juliette Récamier et Madame de Staël, ces femmes qui ont illuminé l’histoire, l’une d’une grande beauté mais quasiment muette, grand amour de Chateaubriand, l’autre femme de lettres et tournée vers le discours. Dans un chapitre suivant, Jean d’Ormesson évoque les lieux mythiques et les pays fondateurs : Istanbul, la Grèce, Rome …etc. À propos de la Grèce il écrit : « Le propre de la Grèce, c’est qu’elle est d’emblée universelle. » C’est à l’historienne Jacqueline de Romilly que l’auteur donne la parole ensuite pour parler des différents domaines où les grecs ont joué un rôle de créateurs et de pionniers, indéfiniment imités : pour l’histoire, Hérodote et Thucydide, pour la médecine Hippocrate, pour la tragédie, Eschyle, Sophocle, Euripide, pour la, philosophie, Socrate et Platon, pour le mathématiques Euclide, Pythagore, Archimède,Thalès, Hipparque, Aristarque. Jean d’Ormesson nous fait l’éloge du livre à sa façon qui serait aussi la mienne: « Dans une civilisation abrutie par une musique débile et par une télévision la plupart du temps consternante, lire et écrire restent parmi les activités les plus capables d’élever les hommes au-dessus de la banalité quotidienne...Pour le plaisir comme pour l’éducation, pour le divertissement comme pour le savoir ou la méditation, le livre est irremplaçable. » Il nous cire ensuite quelques uns des seigneurs de la littérature. Il n’oublie pas non plus les éditeurs et les libraires ainsi que Bernard Pivot à qui il rend un vif hommage pour la qualité de ses émissions télévisuelles de naguère. Le cinéma, les peintres, les grandes écoles, l’Académie Française avec l’arrivée de la première femme au Quai Conti, Marguerite Yourcenar, constituent les chapitres suivants Et puis les souvenirs de ses parents avec des lignes très émouvantes quand il parle de sa mère. L’état de la langue française est une préoccupation pour Jean d’Ormesson qui se demande ce qu’elle va devenir sous les outrages, sous l’indifférence des jeunes, sous les importations abusives, sous les emprunts continuels. Elle est loin l’époque où l’on parlait le français à la cour de Catherine II de Russie, et en Allemagne sous Frédéric II. Selon l’auteur, la source du problème vient de la qualité de l’enseignement : « On a parfois le sentiment que l’école qui n’apprend plus à écrire, n’apprend même plus à lire, ni d’ailleurs à compter, ni à comprendre, ni à penser. Les méthodes nouvelles semblent moins efficaces que la bonne vieille dictée et la poésie apprise par cœur et les tables de multiplication …etc. » Un livre de 470 pages, qui fourmille d’anecdotes, comme la girafe de Charles X ou l’élection de Marguerite Yourcenar à l’Académie Française, de faits historiques et de références de lecture, des journées à Roland-Garros, un retour à Venise et sa Douane de Mer, de voyages à Borobudur et Dubrovnic, une bible ou un livre de chevet c’est selon le goût de chacun, le tout dans un style somptueux.
Merci et encore bravo pour votre action contre l'illettrisme.
De mon côté je vais faire mon possible pour faire connaître votre association.
Concernant le livre, c'est une valeur sûre !
Dans son écriture, il est capable de faire croire que la réalité est un rêve et que le rêve une belle réalité. C'est un maître en la matière. Que pourrait-il faire s'il n'écrivait pas ? Certainement rien !! Car on naît d'Ormesson ou on n'est pas !!
L'éloge n'est pas son fort, il n'entend que ce qu'il écrit. Le lecteur n'a qu'à bien écouter ce qu'il lit.
Signé Neti !
Ce livre est vraiment décevant par la médiocrité de son style. C'est particulièrement étonnant vu la renommée de son auteur et sa position dans le monde des lettres.