
L'Homme et la ville
ISBN L’Homme et la ville, 256 pages
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Information produit
La finalité de toute structure vivante est de maintenir cette structure : un groupe social représente une structure vivante d'un certain niveau de complexité. Henri Laborit démontre que la ville est l'un des moyens utilisés par tout groupe social pour conserver sa structure. En effet, l'Homme qui, jusqu'à une époque récente, n'a découvert que la physique et l'a utilisée pour accroître sa puissance technique, permettant la domination de certains individus ou de certains groupes humains sur d'autres (le plus souvent par l'intermédiaire du profit), a utilisé la ville clans ce même but. Tout y est fait pour assurer la défense de la propriété des objets, des êtres, des moyens de production, des niveaux hiérarchiques. La destruction progressive de l'environnement et la disparition de l'espèce humaine, auxquelles peut aboutir ce type de comportement de puissance, fonderont peut-être la grande crainte qui conduira l'homme à transformer la finalité des groupes sociaux au seul «profit» de l'espèce humaine. La participation de la ville à cette évolution montre que l'urbanisme n'est pas seulement un problème de spécialiste : c'est le problème de la vie humaine dans son ensemble qui est posé.
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Je note l'édition de Laborit, à défaut d'avoir pu parcourir l'ouvrage jusqu'au bout. Une fois passée la préface, cette édition est affligée d'une impression aux caractères baveux et aux interlignes quasi inexistants : un vrai supplice pour les yeux ! Quel dommage pour un ouvrage imprimé en juin 2018...
L'analogie n'est sans doute pas illégitime. De la cellule à la ville, les niveaux d'organisation sont régulés par des servomécanismes.
Les interactions entre l'homme et son environnement sont éclairées par les mécanismes de fonctionnement des voies neuronales. En connaître la logique permet de prendre conscience de cet inconscient qui nous agît, et d'intégrer à notre mémoire pour améliorer l'homéostasie de ces chaînes qui conduisent de la cellule à la ville.....C'est toujours et avec bonheur le même thème de l'éloge de la fuite et de l'agressivité détournée.
Labordet nous éclaire dans chacun de ses livres sur nos automatismes liés à notre condition d'humain et qui guident nos conditionnements, ou stratégies comportementales 'réflexes'. L'un des grands 'pères' de l'interdisciplinarité, sa contribution dans cet ouvrage avec des urbanistes et architecte déplace le fruit de ses recherches dans le contexte urbain. Éclairant - on n'en sort pas indemne. Moi, j'adore.
Je m'interessais aux rapports humains. J'ai été servi... Mon premier livre de Henri Laborit. Quoi dire de plus qu'il ne dit lui même? A lire absolument ainsi que tous les autres.
Pour nous, tous les citoyens, qui pensons détenir une certaine vérité sur la ville et ses relations humaines... Ce livre nous permet de comprendre, de nous donner matière à réfléchir et à penser, prendre conscience de ce que nous sommes...