La Nilox C3 est certainement une bicyclette qui vaut son prix de vente et qui a littéralement changé notre style de vie, surtout pendant l'été.

Ma voyons point par point ses nombreux points forts pour ensuite expliquer un détail que j'aurais préféré ne pas découvrir sur un produit dans cette gamme de prix.

CONSTRUCTION
La bicyclette repose sur une structure solide conçue pour accueillir sa dotation destinée à la propulsion assistée.
– La batterie est intégrée dans un logement qui se situe parfaitement dans le montant diagonal, la rendant un tout avec la structure elle-même une fois insérée.
– Tous les câbles, à la fois ceux de connexion entre les composants électriques et les tirants des différentes parties mécaniques (freins et changement), circulent à l'intérieur des tubes métalliques qui forment le squelette de la bicyclette et en émergent seulement en prossimité des composants auxquels ils se connectent, cachant leur présence soit d'un point de vue purement esthétique, soit d'un point de vue fonctionnel.
– Les accessoires fournis, tels que le panier portapacchi antérieur et l'important conteneur cargo postérieur ont une finition noire opaques qui ne masque pas la qualité costructive exceptionnelle, en particulier les saldatures parfaitement levigées. Même les pedanine qui permettent aux petits passagers de s'asseoir confortablement dans l'espace cargo sont réalisées avec la même soin.
– Très confortable, solide et stable le cavalletto type moto qui ne est pas un simple appui latéral mais permet de soulever la bicyclette du terrain, facilitant le chargement d'objets ou personnes dans l'espace cargo. Par exemple, nos enfants réussissent à monter seuls sans grande difficultés de notre part car le cavalletto maintient la bicyclette dans une position érigée et stable. Restant la bicyclette soulevée, le cavalletto économise également aux roues de supporter intégralement le poids de la bicyclette, chose qui peut améliorer sa conduite et prolonger sa vie, surtout en période de moindre utilisation.

FONCTIONNALITÉ
– La propulsion assistée fait son travail impeccablement. Lorsque l'on démarre le panneau principal, il est possible de choisir parmi TROIS modalités d'assistance, du la plus légère (la 1, qui exige une force plus importante du cycliste mais permet d'allonger la durée de la batterie) à la plus forte (la 3, qui assiste le cycliste avec une force plus important mais consomme plus d'énergie) ou de désactiver l'assistance complètement. Dans la modalité 3, on s'aperçoit aussitôt de la poussée même à partir, non appuyé sur le pédal et la bicyclette semble presque décoller seules, malgré le chargement.
– Les feux antérieur et postérieur peuvent être allumés avec le même bouton que l'on utilise pour démarreir le panneau principal: il suffit de faire un double clic pour allumer et éteindre. L'écran possède un capteur d'intensité lumineuse qui allume automatiquement les feux à l'avoir en cas d'intensité lumineuse basse, comme dans les heures du soir ou nocturnes.
– Le changement à huit vitesses, utilisé avec prudence permet de conduire de manière fluide à toute vitesse, à partir du départ jusqu'à la maximum andature. L'huitième rapport est atteint en quelques mètres, surtout à l'apex du niveau d'assistance. À ce point de vue, il aurait été utile avoir également un changement secondaire à deux rapports sur la pédale.
– Les freins à tambour représentent la pièce de résistance d'une bicyclette sans compromis en matière du fonctionnement mécanique. La freinage est progressif, décidé et sans hésitation.

DÉFAUT IMPARDONNABLE
– à tous les rapports, le plan des deux corones du déradiateur n'était pas parallèle à celui de la roue, rendant le parcours de la chaîne à travers le déradiateur et vers la corone très difficile, avec le bruit caractéristique de la chaîne qui s'urte contre les carter du déradiateur;
– au huitième rapport (la corone la plus petite) la chaîne restait presque encastrée entre la corone et le forcellino lui-même;
– déjà à partir du deuxième rapport et encore plus sur le premier, la chaîne entrait en contact avec l'ampoule.
Nous ne pouvons considérer cela comme normal ou résoluble par simple régulation de fincorsa sur déradiateur. Même à l'oeil nu, on voyait clairement que le forcellino n'était pas complanare avec la roue mais convergeait vers le pignone. Pour corriger cette situation, j'ai été contraint de démonter complètement le déradiateur, de raddrizzer le forcellino et de rémonter le déradiateur avant de passer à régulation des vites de fincorsa. Au final, le changement a pris à fonctionner en mode parfaitement fluide. Ce défaut ne pouvait pas être un problème de transport car la bicyclette était bien emballée et l'emballage complètement intact. C'était plutôt une erreur d'assemblage et surtout une totale absence de vérification de fonctionnement: à la remise, la bicyclette n'était pas en mesure de marcher même en la poussant à pieds, exactement à cause de ce défaut.
Heureusement, je suis assez expérimenté dans ce domaine et je pense à une personne sans connaissance de cette matière qui se serait trouvée contrainte de conduire une nouvelle bicyclette à 2000 euros pour la perte d'un tel détail.

Au final, dans son ensemble, la bicyclette est amplement vaut ce qu'elle coûte. Je pense que la petite étoile manquante à mon jugement est justifiée par un défaut parfaitement évitable de la part de l'entreprise constructrice.