Warner Music Sir Thomas Beecham - Bizet: Symphony in C - L'Arlésienne Suites Nos. 1, CD Classique

Je vous remercie pour cette excellente achat dont je ne peux que me féliciter et vous féliciter pour la qualité de l'envoi et sa diligence. Toute ma gratitude une fois encore

Il n'y a pas grand chose à dire, en dehors du fait que ces interprétations sont classiques, et que les performances de Beecham des années 60 qui tiennent encore aujourd'hui. La qualité sonore est bonne, ce qui ne surprend pas compte tenu de leur popularité persistante.

Ce disque compilé à partir de enregistrements stéréophoniques réalisés en 1956 et 1959 montre clairement le style unique de Beecham en tant que chef d'orchestre et musicien. Les enregistrements eux-mêmes, bien qu'ils démontrent la supériorité de l'ROPO sur leurs homologues français, sont encore mieux entendus dans cette nouvelle remasterisation qu'à des époques précédentes.

Lorsque l'on parle de symphonie jouée par l'orchestre français et choisie en raison de ses caractéristiques sonores, notamment en ce qui concerne les cors étroits, on peut observer une certaine nervosité dans le ton des cordes. Les cors avec leur vibrato et leur tuyau étroit ont tendance à sonner un peu comme des euphoniens. Cependant, Beecham parvient à faire en sorte qu'ils jouent d'une certaine manière tapageuse et enjouée, même à leurs vitesses relativement stables. Il y a aussi une gentillesse dans la phraséation utilisée. Tous ces traits caractéristiques, bien sûr, seront bien connus des collectionneurs de l'œuvre enregistrée par Beecham et cette compilation qui est déjà été présentée auparavant mais sans cette remasterisation.

Les suites de L'Arlesienne sont du même niveau de phraséation, particulièrement de la section des boissons. La supériorité technique de l'ROPO en tant qu'orchestre doit également être reconnue. Beecham avait sélectionné un groupe d'état-major pour cette orchestre et ils ont conduit non seulement les boissons mais aussi le cuivre.

Barenboim a réputamment dit, en écoutant ces enregistrements lors de la préparation de ses propres, 'Peut-être devrions-nous emballer nos affaires et rentrer chez nous.' J'possède également ce disque et je suis très heureux qu'il n'en ait pas fait ainsi jusqu'à au moins que son propre a été terminé. Mais il est facile de comprendre à quoi il faisait référence.

C'est l'un de ces enregistrements qui mérite la description d'un 'Grand Enregistrement du Siècle' et, sur cette base seule, il doit certainement être pris en compte sérieusement comme un achat, particulièrement dans cette nouvelle maîtrise.

Je ne suis pas un critique de musique classique avertie, mais je sais ce qui me plaît à écouter et ce CD est dans ma liste. J'ai entendu en direct au Bridgewater Hall et j'ai su que je devais l'avoir. Je l'aime.