Je compare cet enregistrement à celui de David Oistrakh et celui d'Isaac Stern.
Après plusieurs écoutes sur enceintes et avec un casque, je trouve le mixage du violon trop lointain.
Même l'ensemble de l'orchestre manque de clarté.
L'interprétation est très bonne, c'est donc bien dommage d'avoir ce son de violon éloigné.L'Adagio est magnifique avec ce mixage!

J'ai dans ma collection de nombreux enregistrements de ce concerto (Heifetz, Oistrakh, Ferras, Milstein, Perlman, Hilary, etc.). Pour moi, toute critique est personnelle. L'interprétation que je trouve la plus belle est celle-ci, avec un réalisme et un naturel sublimes. Elle me donne des frissons... c'est mon ressenti. Concernant l'enregistrement et la qualité du son, je pense que nous n'avons pas tous la chance de posséder un matériel HI-Fi digne de ce nom. Je mets 20/20 à DG pour le son ; je suis au concert avec les musiciens dans mon salon ; la prise de son est naturelle ; l'image est large, profonde et bien étagée ; la soliste est à sa place bien à gauche du chef. Ce CD est un chef-d'oeuvre à posséder. Mes félicitations à tous les acteurs de cette réalisation.

J'ai entendu de nombreuses interprétations du concerto pour violon op.77 de Johannes Brahms, et j'ai eu la chance d'écouter l'excellent travail de Lisa Batiashvili avec son authentique Stadivarius. Cependant, je dois dire que mon cœur appartient à l'interprétation de Hilary Hahn avec Academy of St Martin in the Field en 2001, et sa Guarnerius Del Jésus est vraiment très chère à mon cœur. Je me demande si les voix des instruments répondent toujours aux attentes des interprètes, s'il n'y a pas un défaut de montage ou simplement un essoufflement après plus de trois siècles. Peut-être que je suis trop réaliste et que j'ai envie d'être libre comme Lisa Batiashvili, qui pourrait-elle jouer en concert ou en enregistrement un violon contemporain sans être attachée à son maître Stradivari?

J'ai beaucoup d'enregistrements du concerto pour violon de Brahms et j'ai joué ce morceau plusieurs fois (comme membre d'un orchestre, pas en solo). Je l'ai toujours trouvé sympa mais je n'étais jamais vraiment attiré par lui comme un concerto romantique comme celui de Sibelius.

Et puis, alors que j'étais en voiture et écoutais une radio consacrée à la musique classique, une version de ce concerto est venue sur la radio et m'a absolument pris le souffle. C'était si bon, je devais arrêter la voiture pour savoir qui était le soliste. C'était Lisa Batiashvili. Je me suis soucié pendant une semaine ou deux pour savoir s'il fallait acheter l'enregistrement ou non, puisque j'avais déjà d'autres enregistrements de Brahms, et finalement je l'ai acheté, et je suis tellement heureux que j'ai fait cela.

En résumé, cet enregistrement - bien qu'un peu surproduit peut-être, et oui, le violon a l'air d'avoir été très proche de la microphonie - est un prodige de virtuosité technique. Le « charme du studio » mis à part, on peut vraiment entendre la pensée que Batiashvili a mise dans ce morceau. Surtout, c'est l'enjambement qui fait le morceau incroyable. Tout en son interprétation s'écoule, les aspérités sont arrondies, et pourtant, curieusement, cela augmente et intensifie encore plus l'énergie du morceau. Elle a un travail incroyable à soutenir les notes, jouer « par » les phrases, et faire en sorte que toutes les parties entrent dans une belle totalité. Vous voulez vraiment continuer à écouter. Le mouvement le plus remarquable est le premier mouvement, bien qu'elle fasse également un excellent travail sur 2 et 3.

En tant que musicien, je me sens comme si j'avais appris quelque chose en écoutant comment elle avait mis le morceau ensemble. Je l'ai écouté plusieurs fois depuis que j'ai acheté l'enregistrement, et c'est vraiment quelque chose de très spécial.