Warner Music The Home Of Opera - Verdi: La forza del destino, 3CD CD Classique

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Je demande un dispositif de retour et des matériaux de packaging pour envoyer ce 'mélange' à rebours.
Goetz Jaeger

Con permiso, les metteurs en scène d'une opéra ne connaissent pas toujours que Molinari Pradelli a été un des librettistes comme Salvatore Cammarano ou Placido Domingo au même titre que mon adoré et vénéré Muti, sans conteste la meilleure batteuse pour diriger Véronne, à la ROH Covent Garden, pour le reste je ne dis ni tout ni rien, en fin de compte comme un jeudi.

Un bon rendement mais manquant de ce qu'il faut pour être exceptionnel. Un gros inconvénient : les notes ont une longue biographie de Verdi et un résumé du scénario, mais rien sur les numéros individuels inclus dans le disque, pas même les paroles... Cependant, c'est une sélection généreuse de tous les scènes évidentes et parfait pour quiconque ne veut pas enregistrer la version complète.

Cette intégrale est la première enregistrée, à ma connaissance. Elle a été réalisée par l'orchestre et les chœurs de la radio de Turin en pleine guerre (1941). Je suis toujours étonné d'entendre des artistes alors que la guerre faisait rage. Cette version a ensuite été incluse dans la quasi-intégrale Verdi réalisée par la firme italienne Cetra dans les années 50, pour le cinquantenaire de la mort de Verdi.
Je me suis rendu compte que l'on peut acheter une intégrale de cette œuvre uniquement parce que Tancredi Pasero et Melitone chantent avec excellence. Mais cela est un peu injuste pour les autres artistes. Le Carlo du baryton Tagliabue est très respectable, possédant un beau timbre et une belle articulation. La mezzo Ebe Stignani fut aussi une artiste considérable dans ces années, sa Preziosilla n'est pas vulgaire, avec une tessiture plus élevée que souvent dans ce rôle. Les disques de récital de ces artistes restent d'ailleurs intéressants.
Pour nos oreilles modernes, les choses se gâtent effectivement avec l'infortuné couple Leonora-Alvaro. Les voix de Maria Caniglia et de Galliano Masini ne sont pas en cause, elles sont puissantes et possèdent le timbre attendu, mais c'est plutôt le style de chant qui nous gêne. J'hésiterais à acheter des récitals de ces artistes, pourtant célèbres en leur temps. Après-guerre, au moment où les enregistrements se sont multipliés, sous différentes labels, leur temps était passé.
Le chef et compositeur Gino Marinuzzi a beaucoup dirigé mais très peu enregistré, cette intégrale est un de ses rares témoignages. Direction solide mais qui ne met pas en valeur les finesses d'orchestration de Verdi.
Dans la série Cetra, qui comporte quelques pépites, pas de commentaire ni de livret, un simple résumé en italien et en anglais.
Cette version est donc à réserver aux seuls passionnés de cette œuvre, qui s'amuseront à repérer les très nombreuses coupures, sur des passages heureusement 'de transition', il ne manque aucun grand air. Qualité sonore moyenne pour cet enregistrement studio, en mono évidemment. Les chœurs, en particulier, sont mal captés.