Warner Music Euroarts - The Cunning Little Vixen, DVD Classique

C'est une prise de vue vraiment incroyable, je n'ai jamais vu ça ! L'opéra est comme la Flûte Enchantée du 20ème siècle. Magique, drôle, érotique, passionnant et très bien mis en scène. La mise en scène, les acteurs, les costumes, tout est parfait et en plus de cette musique sublime. Je peux fortement recommander cette DVD.

C'est tellement mignon qu'il en est gâté ! Peut-on dire qu'un opéra qui a des animaux comme personnages chantants, basés sur une bande dessinée, peut être trop mignon ? On peut y croire ! Surtout lorsqu'on voit la mise en scène platitude et statique, les costumes qui ressemblent à des déguisements de Halloween, et les humains qui sont tous présentés comme des pitreux ineptes.

The Cunning Little Vixen est un poème symphonique pris sous forme d'opéra, donc commençons par l'Orchestre de l'Opéra National de Paris, dirigé par Dennis R Davies. Ils sont faibles ! Ils jouent tout le score comme des effets sonores colorés. Ils n'arrivent jamais à capter la grandeur épique du paean de Janacek à la nature. Ils ne comprennent pas. De plus, l'orchestre et le chœur sont jamais musicalement intégrés et acoustiquement équilibrés. Si c'était un CD, on le jeterait loin.

Ensuite, les animaux sauvages. La décision d'utiliser des enfants - des petits amateurs qui se trouvent là-dedans - au lieu de danseurs est un désastre. Les enfants restent debout ou trébuchent sur la scène plate sans aucune idée du dynamisme de leurs animaux, comme exprimé dans le score musical. Ils ressemblent à des présentateurs d'une pageant scolaire. Un petit nombre d'entre eux sont obligés de chanter, mais ils n'ont pas les voix pour faire impacter leur rôle sur la partition orchestrale. Les gros plans de leurs petits visages charmants sont distrayants et ne servent à rien.

Ensuite, les animaux domestiques. Les costumes et les mouvements sont juste là pour se moquer, bien qu'on n'ait pas entendu rire parmi le petit groupe d'amis qui ont regardé ce DVD avec moi. Les poules étaient embarrassantes dans leurs mouvements. Le vieux chien, un rôle important chantant, n'avait aucune tristesse nostalgique en lui. Il ne avait pas de désir de redevenir sauvage. Le metteur en scène Andre Engel n'a juste pas compris !

Et pire encore, le Forgeron, le rôle central. Là-bas, il n'est pas un forgeron du tout, mais plutôt un sorte d'imbécile ivrogne de maître des postes. Il a besoin d'être un homme d'une certaine vigueur et bravade, pas un pitre ridicule ! Toute l'opéra se construit sur son dernier scène, son apotheose à la manière de rénover en tant que Homme dans Nature. La dernière 'aria' du Forgeron doit être impressionnant, pas mélodramatique. C'est un opéra sur la revivification et la régénération, sur le printemps et l'amour pour la vie ! Le Forgeron, malgré son ivresse et ses conflits conjugaux, AIME LA VIE, telle qu'incarnée dans la petite vixen. On peut prendre Janacek comme projetant un panthéisme dans son opéra, mais le message que je reçois de là est que La Vie et Nature sont une seule et même chose, et les humains tombent dans l'inintelligence lorsque ils s'écartent de ce cycle d'intégration. Malgré sa charme cartoon et son playfulness, The Cunning Little Vixen est un opéra qui vise à être profond. Cette production, cependant, fait tout pour distraire nous de son sens.

Le seul point fort ici est la performance vivante d'Elena Tsallagova dans le rôle de la petite vixen. Sa présence sur scène est aussi espiègle et volontaire qu'elle devrait l'être, et sa voix est la seule qui semble tenir son propre dans le contexte symphonique du score. Donnez-lui une mise en scène convenable et un Forgeron avec de l'énergie masculine, et je parie que des étincelles voleraient.

J'adore cet opéra. C'est parmi mes favoris pour tout le 20ème siècle, et avant ce DVD, j'avais peine à imaginer qu'il pourrait échouer. D'un autre côté, il semble émerger du délaissé et lutter pour une place dans la répertoire standard des compagnies d'opéra en Europe et aux USA. Il existe un ancien DVD qui le produit de lui, du Thêatre du Châtelet, dirigé par Charles Mackerras, qui est beaucoup plus supérieur à celui-ci.

Cette approche est intéressante, mais très subjective. Comme pour les autres disques Blu-ray de cette source, le menu ne fournit pas d'accès aux options audio et appuyer sur le bouton AUDIO n'effectue que des options - il passe toujours par défaut au PCM 2ch. Le 5 ch PCM annoncé est donc inaccessible. J'ai contacté un gestionnaire de service chez Pioneer à ce sujet, qui m'a indiqué qu'il s'agissait probablement d'une erreur ou non-standardisation dans l'autorisation du disque.