ISBN Birth of a Nation’hood livre classiques Anglais

Dans l'ensemble, ce ensemble d'essais était organisé de manière très belle. L'ultime essai, cependant, bien que tentant d'établir un impératif kantien cognitif d'intérêt universel, n'était pas étayé par d'autres essais similaires. Il se trouvait largement en dehors de place pour faire valoir une philosophie kantienne et des retours arendtiens à Eichmann.

Ce livre est vraiment plutôt bien. J'avais dû faire une présentation pour mon cours de criminologie universitaire sur le problème des races dans l'affaire O.J Simpson, et pour quelque raison, la bibliothèque n'avait rien sur le sujet du tout. Je me suis donc acheté ce livre, et même si je ne l'aurais jamais lu volontairement, c'est très agréable à lire et vaut vraiment la peine de s'y intéresser si vous voulez une compréhension académique des vrais enjeux derrière les éléments médiatiques et raciaux de l'affaire particulièrement. C'est très bien structuré avec des chapitres d'essai, et les auteurs semblent savoir de quoi ils parlent !

Ce livre est essentiel pour tout le monde qui souhaite comprendre l'atmosphère de tension entourant le procès d'O.J. Simpson, en particulier pour les libéraux blancs qui se sont sentis trahis. Les essais ne traitent peu des questions de culpabilité ou d'innocence (bien que j'ai eu le sentiment que la plupart des auteurs croyaient à la culpabilité d'O.J.), mais plutôt de la question de savoir pourquoi la réponse a été si violente et bigote, pourquoi les libéraux blancs ont accepté le procès par les médias, certains même s'y joignant pour lyncher. Les essais sont quelque peu inéguliers, mais en général très bons et éclairants. Je trouve particulièrement remarquables Kimberlé Williams Crenshaw et Ishmael Reed, la première étant élégante et posée, le dernier dans une colère glaciale. J'ai été déçu (pour moi, naturellement) par Ann duCille avec son marxisme pré-cooké et Claudia Brodsky Lacour qui a parlé plus de Kant que d'OJ, avec un style baroque et convoluqué, tout à fait approprié pour l'Enlightment mais pas pour le sujet en question. Une question qui est venue à mon esprit était pourquoi les libéraux blancs ont tendance à croire que les Afro-Américains devraient être éternellement reconnaissants lorsque un libéral blanc les traite comme égaux. Et puis, ils se sentent trahis lorsqu'ils ne sont pas lâchés en reconnaissance. Après tout, ce n'est pas une faveur. Notez que je suis ce qui est normalement connu sous le nom de blanc.