ISBN 9782258066021

Un travail considérable qui réunit de nombreux témoignages sur les activités combattantes des légionnaires cavaliers.
Messifré (Levant) 1925. « Pas question que mon capitaine se fasse tuer dans mon secteur. Ici, je suis colonel ! » Méprisant les balles que les Druses font pleuvoir sur l'escadron, le maréchal des logis Popov a fait de sa poitrine un rempart à son chef. Le village syrien de Messifré sert ce jour-là de cadre au baptême de feu du 1er R.E.C._x000D_
Désormais, l'Histoire ne laissera que peu de répit au régiment._x000D_
Du Levant au Maroc, du sacrifice pour l'honneur de juin 1940 aux chemins de la reconquête – Tunisie 1943, Alsace 1944, Allemagne 1945 -, les cavaliers de la Légion étrangère seront de tous les combats._x000D_
Ils ne marchanderont pas davantage lorsque viendra le temps de la guerre d'Indochine. Dans un foisonnement d'héroïsme, leurs escadrons équipés d'engins amphibies peu connus vont forcer l'ennemi avec la même ardeur et la même témérité que leurs anciens à cheval. Les légionnaires cavaliers arpenteront plus tard l'Algérie de bout en bout, pour l'honneur de leurs armes. Ils continueront après 1962, dans cette étrange époque baptisée « temps de paix », à prouver avec un professionnalisme marqué qu'ils sont des hommes de courage et de panache. Le Tchad, Djibouti, le Liban en 1983, sanglant pèlerinage aux sources, autant de nouveaux décors aux faits d'armes du Régiment étranger de cavalerie, toujours « honnête et fidèle ».
Historien rigoureux, spécialiste de l'histoire militaire, Alain Gandy a porté l'uniforme pendant trente-six ans. Il a servi successivement dans la cavalerie, les parachutistes et vingt-deux ans à Légion Etrangère au cours des campagnes, de la Libération, d'Indochine et d'Algérie. Il s'est aujourd'hui reconverti en romancier dans la collection « Terres de France » policière, avec la série des Combes.