ISBN 9782266289252

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE
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En 1857, Mérimée écrit à une amie : « Avez-vous lu La Vénus d’Ille, une histoire de revenants que j’ai faite ? C’est, selon moi, mon chef-d’œuvre. »_x000D_
Cette Vénus de bronze d’une beauté foudroyante? aux yeux incrustés d’argent, il l’invente à partir des légendes médiévales et des souvenirs de ses tournées archéologiques dans le Roussillon._x000D_
Le jour de son mariage, un jeune homme ivre et désinvolte glisse au doigt de la statue la bague destinée à sa fiancée. Au matin de la nuit de noces, on le retrouve mort d’épouvante._x000D_
De l’étrange au merveilleux, du bizarre au fantastique, on ne saura jamais comment la féroce statue nous entraîne dans son mystère. C’est l’art de Mérimée, la magie de son style glacial, ironique, parfaitement invisible._x000D_
 
@ Disponible chez 12-21_x000D_
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
Prosper Mérimée (1803-1870)
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Après des études au lycée Henri-IV, Mérimée fait ses premiers essais littéraires et évolue dans divers salons mondains de  l'époque. Il rencontre des personnalités influentes, voyage en Espagne et entretient une relation privilégiée avec la famille de la future impératrice Eugénie. Devenu Inspecteur général des monuments historiques en 1834, il publie une nouvelle fantastique, La Vénus d'Ille, trois ans plus tard, suivi de Carmen, en 1845. L'inventaire archéologique dont il a la charge sera son occupation principale durant de nombreuses années. Il s'éteint à Cannes, le 23 septembre 1870.