
Cent poèmes de Charles Baudelaire (nouvelle édition)
ISBN 9782258193222, Français, Livre broché
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Un Baudelaire incomparable, illustré comme le poète aurait pu le faire lui-même puisqu'il était un grand amateur d'art. Un beau livre où la peinture, la photo et la poésie se répondent.
Maintenant que Baudelaire est passé, au risque dy perdre l'attrait du fruit défendu, des bancs du tribunal à ceux du lycée, qu'il soit ici permis de rêver d'une anthologie qui ne soit ni herbier ni couronne mortuaire, et d'un lecteur qui ne soit ni scandalisé ni respectueux, mais seulement avide. Puisse-t-il tourner et retourner les pages au gré de son plaisir et de ses choix pour satisfaire ce besoin clairement énoncé par Baudelaire lui-même : « Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours, de poésie, jamais. » Les poèmes en prose, d'ordinaire moins cités, côtoient ici les vers des Fleurs du mal. Du spleen, terreau de ces Fleurs maladives, à la mort soleil nouveau, on croise les autoportraits travestis de l'artiste (Le poète et ses doubles) les femmes ? (Muse, Madone ou vampire) et le Rôdeur du Paris de la modernité. Baudelaire fut connu comme critique d'art avant d'être reconnu comme poète. En prenant le parti, pour les accompagner, de ne retenir que des œuvres (peintures, gravures, caricatures ou photographies) contemporaines de ses poèmes ou suggérées par eux, cette anthologie donne à lire le poète dans son siècle. Elle tente surtout de retrouver son regard sur le Paris où s'égaraient ses flâneries et sur les images, sa grande, son unique, sa primitive passion.Edition réalisée par Laurence Massénat. Préface de Jean Delabroy
Charles Baudelaire : né en 1821, mort en 1867. Reconnu tout d'abord comme critique d'art, il publie articles et essais consacrés à la peinture. Il éprouve un choc à la lecture d'Edgar Allan Poe et traduira, dès 1854, une grande partie de son oeuvre. En 1855, La Revue des deux mondes publie 18 poèmes des Fleurs du mal. Le recueil paraît en 1857, et Baudelaire est aussitôt condamné pour outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs - 11 des poèmes sont interdits. Une nouvelle édition paraît en 1861, enrichie de 32 poèmes. Les Petits Poèmes en prose paraissent en 1862. En 1866, il fait paraître en Belgique, hors de la juridiction française, six pièces condamnées, accompagnées de 16 nouvelles sous le titre Les Epaves. Victime cette année-là d'une attaque cérébrale, il meurt en août 1867.
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