ISBN 9782266270489

Vladivostok ? Quelle idée ! Pour un écrivain-voyageur, breton et fier de l’être, s’enfermer dans un train loin de tout océan, c’est à maudire son éditeur. Mais l’idée fait son chemin, et le pèlerin sa route. Via Brest, Roissy et Moscou, on embarque avec lui à bord du mythique Transsibérien. À la fenêtre, l’interminable taïga défile, comme un code-barres. Le lac Baïkal. Le fleuve Amour. On se presse autour du samovar. On apprivoise de blondes et jolies passagères. On perd tous ses repères et ses a priori. Dehors, le blanc. Dehors, le froid. Dedans, la chaleur d’une lampée de vodka. Au bout : l’autre côté du monde…
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« Entre histoire (Staline), géographie (Gorkine) et littérature (Makine), Hervé Bellec trouve la voie d’un récit vraiment original, ni trop intimiste, ni trop détaché. Bien cadencé, il prend le temps de crier gare : Omsk, Irkoutsk, Belarosk... » Paul Burel – Ouest France
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« Un livre piqué d’éclats de tendresse. » Catherine Le Guen – Le Télégramme
Hervé Bellec est né en 1955. Après avoir été successivement musicien puis patron de bar, il est aujourd’hui professeur d’histoire-géographie dans un lycée de Brest. Il a publié de nombreux romans et nouvelles ayant pour théâtre la Bretagne dont il sait à merveille traduire les ambiances. En 2000, il remporte le prix Édouard et Tristan Corbière pour La Nuit blanche (Nil), un récit intime et poétique, à l’émotion brute. Ses récits de voyage, servis par un style littéraire alerte et une profonde humanité, lui valent un large succès auprès des lecteurs. Après nous avoir emmenés sur les chemins de Compostelle dans la Garce d’étoile (2003), Hervé Bellec confirme son statut d’écrivain voyageur avec Les Sirènes du Transsibérien (Géorama, 2008), repris chez Pocket en 2017, nous plongeant au coeur de l’hiver russe. Toujours à la frontière entre la fiction et la réalité, il publie en 2015 et 2016 deux recueils de chroniques, Je hais les dimanches saison 1 et 2 (Dialogues), illustrés par David Cren.