Les trois drames du XXe siècle analysés par un essayiste de renommée internationale.
Le siècle a été traversé par le communisme et par le nazisme. L'un tombe aujourd'hui dans l'oubli, pendant que le souvenir de l'autre brûle dans un feu perpétuel. Cette inégalité dans la mémoire demande explication. Alain Besançon fait porter la comparaison sur la destruction dont communisme et nazisme sont la cause : celle des hommes dans leur corps, leur intelligence, leur moralité, leur vie sociale et politique. Il prend pour étalon le crime le plus extrême : la destruction des Juifs d'Europe. L'humanité n'a pas l'expérience d'un crime semblable. Le recours à la théologie s'impose d'autant plus naturellement ici que la plupart des grands témoins ont crié vers le Ciel. Alors se pose la question si lancinante de l'unicité de la Shoah. Alain Besançon donne ses raisons de l'admettre sans réserve, même s'il doute que les hommes puissent s'accorder sur une interprétation unique de cette unicité.
Alain Besançon, membre de l'institut, a enseigné à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, ainsi qu'aux Etats-Unis. Il a obtenu le prix de l'essai et le prix d'histoire de l'Académie française.
Alain Besançon, membre de l'Institut, a enseigné à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, ainsi qu'aux Etats-Unis. Il est l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire de la Russie ( Le Tsarévitch immolé, Etre russe au XIXe siècle). Il a publié : Les Origines intellectuelles du léninisme (1977, rééd. 1986), La Confusion des langues (1978), Anatomie d'un spectre (1981).
Chroniqueur au Figaro et à Commentaire, il a obtenu le Prix de l'essai de l'Académie française en 1981, le Prix d'histoire de l'Académie française en 1987, et, pour son dernier livre, L'Image interdite : une histoire intellectuelle de l'iconoclasme, le Prix d'histoire Chateaubriand-La Vallée-aux-Loups.