ISBN 9782259310512

Le docteur Denis Labayle est l’un des très rares médecins en France à défendre depuis plus de vingt ans le droit des êtres humains à choisir leur fin de vie ainsi qu’une nouvelle conception de l’éthique médicale ajoutant au célèbre serment d’Hippocrate : « J’accompagnerai mes malades jusqu’à la fin de leur vie et je respecterai leur choix. »
Depuis plus de vingt ans, Denis Labayle, ancien chef de service hospitalier, lutte pour rendre la fin de vie plus humaine.La loi actuelle exige des malades de ressentir des « souffrances intolérables » pour bénéficier d’une sédation profonde et continue ; elle impose la déshydratation du corps et prolonge une agonie inutile et douloureuse.Denis Labayle prône une nouvelle éthique, libérée des dogmes et des idéologies, respectueuse avant tout de la diversité des choix des malades. En un temps où tous les pays limitrophes de l’Hexagone font évoluer leur législation, la France campe sur des positions rigides, obligeant nombre de citoyens à aller chercher à l’étranger ce que leur pays leur refuse. Pour expliquer cetimmobilisme, l’auteur en analyse les raisons et pointe les responsabilités médicales, politiques et religieuses.Ce livre, d’une brûlante actualité, est l’histoire d’un long combat, d’une aventure humaine en faveur du respect de notre dernière liberté. Un récit nourri d’expériences, d’enquêtes et de témoignages sur un sujet qui nous concerne tous.
Chef de service pendant vingt-sept ans au Centre hospitalier sud francilien, Denis Labayle est aussi l’auteur d’une vingtaine de livres dont plusieurs essais parus au Seuil et chez Stock. Il est à l’origine du manifeste, paru en 2007 dans le Nouvel Observateur, des 2 000 médecins qui ont affirmé avoir aidé à mourir des malades incurables qui souhaitaient partir. Ses prises de position l’ont amené à participer à de très nombreux débats à la radio et à la télévision (plusieurs fois à l’émission « C dans l’air »). Récemment encore, il a été interviewé dans « Envoyé spécial » du 8 avril 2021, et dans le journal La Croix le 26 avril._x000D_
Il y a un an, on lui a demandé de devenir président de l’association Le Choix-Citoyens pour une mort choisie, une association née en 2018 d’une pétition qui a recueilli plus de 500 000 signatures et qui revendique près de 10 000 adhérents.