
Œuvres complètes
ISBN Oeuvres Completes T1, Littérature, Français, Livre broché
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Information produit
Sommaire : Ferveur de Buenos Aires - Lune d'en face - Cuaderno San Martín - Evaristo Carriego - Discussion - Histoire universelle de l'infamie - Histoire de l'éternité - Fictions - L'Aleph - Autres inquisitions. Articles non recueillis : Autour de l'ultraïsme - Chroniques publiées dans la revue «Proa» - Chroniques publiées dans «La Prensa» - Chroniques publiées dans «Sur» - Films - Chroniques publiées dans la revue «El Hogar» - Textes divers
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Un écrivain du XXe siècle qui a marqué plusieurs générations. Une déception cependant. Il manque des textes dans ces œuvres complètes. Essais sur les littératures germaniques, des poésies, manuel de zoologie fantastique, le bouddhisme ....
J'ai lu les œuvres complètes de Borges depuis plusieurs années, mais j'avais rarement eu l'occasion d'entrer dans ses textes complets. Établir les œuvres complètes de Borges est comme vider un océan à la petite cuillère. Jean-Pierre Bernès avait parfaitement conscience de cela en entamant ce travail pour le compte de la pléiade. Cela étant, JP. Bernès et JL. Borges savaient ce à quoi ils s'attendaient l'un l'autre, et Borges avait également eu beaucoup de plaisir à travailler sur ces œuvres complètes de son vivant pour entrer dans la fameuse collection. Cette phrase introductive de Borges en début de volume dit bien la philosophie de lecture qu'il faut adopter ! Cela m'a pris plus de deux ans pour éplucher ce volume, mais il faudra encore beaucoup d'années pour le digérer, y revenir, se rappeler tel ou tel terme que l'on a vu et oublié, et que l'on recherche désespérément sans le trouver, et que l'on retrouve par hasard, avec la bénédiction de l'auteur, selon un principe mystérieux de sérendipité encyclopédique, qui est une forme d'humour borgesienne ! Je ne suis pas trop fan de la pléiade et des œuvres dites complètes, mais ce volume a été composé par Borgès lui-même, dans une sorte d'instantané photographique d'une oeuvre en constante évolution. Prenons donc ce volume comme tel, comme le livre des livres de l'homme qui était lui-même un livre vivant.
Jorge-Luis Borges est un écrivain qui traite des interrogations de manière poétique et rêveuse. Il privilégie la forme courte, comme le poème ou la nouvelle, et a ses totems qui sont autant de symboles d'énigmes indéchiffrables par l'homme. Le tigre en ses rayures nous expose un alphabet secret, tandis que les miroirs nous font face à un monde étrange. Le problème du temps est au centre de son œuvre, et il débouche sur le problème de la destinée. La mémoire, avec l'excès ou la perte, est également un thème récurrent. L'œuvre entière de Borges se trouve dans la bibliothèque de Babel, où les livres entretiennent des liens étranges. Le livre traverse toute son œuvre littéraire, y compris l'histoire de Pierre Ménard qui réussit à réécrire Le Don Quichotte de Cervantès. La mémoire de Borges est également celle de l'histoire de son pays et de sa légende. L'œuvre de Borges a pour fondement cette mémoire, la mémoire des livres, la mémoire de l'histoire et des mythes antiques.
Je suis venue sur cette page suite à la recommandation des lecteurs français, qui me signalent qu'une excellente traduction de Borges existe en français. Et je découvre... que la réédition datant de 2010 est déjà épuisée.
Pauvre France. Son édition fait le camp à la vitesse grand V.
Que dire du fait que sur le site américain il y a des batailles féroces sur la qualité des traductions, et qu'en France... le nom du traducteur n'apparaît nulle part que je vois.
Depuis trente ans que je vis dans ce fichu pays, je ne comprendrai jamais pourquoi les Français se contrefichent de savoir qui traduit les œuvres d'étrangers qu'ils goûtent avec tant de délectation, au détriment souvent de leurs propres auteurs.
Pourquoi ??
Est-ce que cela va changer un jour ??
A moins que... les lecteurs français sont convaincus d'avoir à chaque occasion LA PAROLE DE DIEU entre les mains au point de FERMER LES YEUX sur celui qui transcrit et INTERPRETE l'Evangile à leur intention...
On n'est pas à un paradoxe près.
Voltaire serait écoeuré.