ISBN Last Hours 3 : Chain of Thorns livre Fantaisie Anglais

J'ai lu tous les livres précédents de la série Shadowhunters, chacun d'eux étant terminé en quelques jours. J'avais grandement hâte de ce dernier et l'ai acheté la semaine qui a suivi sa sortie (février 2023). C'est maintenant juillet 2024 et je n'en suis même pas à mi-chemin. Je me suis simplement dégoûtée après le premier quart et j'ai aucune envie de terminer cela. Pour une raison inconnue, le texte se traîne ... constamment... Les descriptions sont trop longues, les scénarios trop étirés, et la intrigue est sous-estimée. Je pense qu'il y a simplement trop de secrets concernant trop d'aspects différents. Il était comme si on avait essayé de glisser autant que possible des défis pour les adolescents/jeunes adultes (l'addiction, l'abus, les obligations familiales, l'amour, la amitié, se trouver soi-même, etc.) et ils étaient bizarrement entrelacés. Belial (le grand méchant) n'est quasiment pas un problème ou, à best, une gêne pour combattre tandis qu'ils s'occupent de leur vie. Peut-être que cela devient meilleur si je peux simplement en terminer...

Ce roman a eu un finale agréable et a offert une histoire bonne, même si prévisible. Le cycle des Infernal Devices est toujours mon préféré et en revenir dans ce monde m'a permis d'apprécier encore plus ce roman (surtout après la déception de Dark Artifices). Je pense qu'il y avait trop d'anxiété et de malentendus, ce qui a entraîné un manque de profondeur dans le monde des chasseurs d'ombre. On ne nous montre pas vraiment la superbe de l'amitié parabatai, car elle est évoquée mais pas développée. Le triangle amoureux était ridicule, notamment parce qu'il y avait déjà un triangle amoureux forcé en raison du bracelet. Comme pour le dernier cycle, celui-ci était trop long et m'a fait jeter un coup d'œil rapide à certains endroits. J'espère que le dernier cycle dans le monde des chasseurs d'ombre sera meilleur.

La création de l'intrigue est vraiment bonne. On a envie de continuer pour voir ce qui va se passer ensuite. Le seul problème, c'est que les scènes intimes sont beaucoup trop détaillées pour un roman adolescent. Même si c'est moins grave que dans d'autres volumes de la série, cela m'a quand même obligé à tourner les pages pour ne pas me sentir mal à l'aise.

J'ai attribué 3 étoiles car la suite des intrigues de Infernal Devices m'a satisfaite. Cependant, cela étant dit, il semble que l'auteur a cédé aux critiques selon lesquelles son travail manque de personnages LGBTQ+. L'inclusion de ces thèmes était contrainte et ne suivait pas la précédence établie par la série originale City of Bones. Les personnages, placés dans des temps modernes, ont fait face à plus de stigmatisation et de difficultés pour leur sexualité que les personnages de cette série, datant d'une centaine d'années plus tôt. Cela ne correspond pas avec la continuité de l'avoir Alec lutter si profondément avec son attirance pour Jace, ses sentiments et sa relation ultérieure avec Magnus en raison des vues plus strictes du monde des Shadowhunters sur l'homosexualité, puis tourner autour d'une série préquelle datant de 100 ans plus tôt et la moitié des personnages sont LGBTQ+. Ne me parlez même pas d'Anna. J'ai aimé le personnage, mais son développement était grand dans cet era de l'histoire des Shadowhunters ? La moitié ou presque de sa famille et amis l'auraient rejetée.

Quant au triangle amoureux de James, Cordelia et Matthew, cela a semblé comme si j'étais en train de relire le même récit que Infernal devices. Deux parabatai qui tombent amoureux de la même fille. Un d'eux né et élevé dans un institut, l'autre avec une histoire de traumatisme et une addiction active qui pourrait lui tuer. Une fille du monde extérieur, avec un père troublé, faible en estime de soi et ami ennuyant.

J'aurais adoré des histoires secondaires sur les downworlders à ces périodes d'Infernal Devices et Last Hours. Pas seulement des guerriers ou des amants blessés, mais les tensions entre loups-garous et vampires, les différents cours de fée… Je suppose que l'on ne peut jamais recréer la magie d'un auteur dans son premier plongeon dans les mondes fantastiques qu'il crée. On n'a que cela une fois, pour la plupart, puis tout ce qui suit semble être juste assez pour vous faire continuer à espérer un peu de cette magie encore une fois.