
Sur le pragmatisme de William James
ISBN Sur Le Pragmatisme De William James, philosophie, Français
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" La réunion de tous ces textes de Bergson sur James et le pragmatisme présente ainsi un double intérêt. Ils nous renseignent sur la réception du pragmatisme en France, à l'heure où nous semblons redécouvrir cette philosophie. Ils nous éclairent sur le parcours intellectuel et personnel de Bergson, au moment où l'on cherche à nouveau à en prolonger l'effort philosophique. Mais peut-être leur valeur réelle tient surtout à l'exemple qu'ils nous donnent d'une amitié, faite d'admiration intellectuelle et de sympathie personnelle, entre deux immenses penseurs, dans un univers plus enclin à la rivalité, à la jalousie et à la dépréciation. Dans la préface d'un ouvrage sur Le génie américain, où James et lui- même étaient présentés comme des " frères de pensée ", Bergson rappelait à propos de l'amitié franco-américaine en général qu'"Aristote disait qu'à côté des amitiés éphémères il en est une, une seule, qui dure : c'est celle que soutient une réciprocité d'estime ou d'admiration et qui est fondée sur une communauté de vertu. Nulle définition ne conviendrait mieux à l'amitié franco-américaine" (M, 1338) - et c'est dans ces termes mêmes que Bergson conçut sa relation particulière avec le philosophe américain. " (S. Madelrieux, extrait de la Présentation).
Ancien élève de l'École Normale Supérieure, agrégé et docteur en philosophie, Stéphane Madelrieux est maître de conférences à l'Université Jean Moulin - Lyon 3. Il est l'auteur de William James. L'attitude empiriste (PUF, 2008).
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Cette présentation sur Henri Bergson et William James nous renseigne à un double point de vue. Tout d'abord, elle éclaire le parcours intellectuel et personnel de Bergson et nous fait prendre conscience de la réception du pragmatisme en France. Nous sommes cependant au-delà. En effet, nous avons affaire à une amitié ayant pris naissance en décembre 1902 par un échange de correspondance entre les deux auteurs, qui ne s'est finalement terminée qu'au décès de James en 1910. Cette amitié, faite d'admiration et de sympathie personnelle, au sein d'un univers plus enclin à la rivalité qu'à la coopération, nous apparaît aujourd'hui comme celle de 'frères de pensée', fondée selon le mot d'Aristote, sur une communauté de vertu ; elle nous révèle cette entente franco-américaine qui fut exemplaire en ce début du XXe siècle.