ISBN 9782262027995
ISBN 9782262027995, Français, Livre broché, 576 pages
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Information produit
La première grande synthèse historique consacrée à la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Parce qu’elle repose sur l’engagement et se construit sur le secret, la Résistance reste à la fois un mystère et un enjeu de polémiques partisanes._x000D_
Amorcée dès juin 1940, elle parvint à s’unir à l’ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : la Résistance évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir au profit d’une Résistance regroupée derrière l’altière figure du général de Gaulle._x000D_
Ce livre aborde sans tabous l’ensemble de ses enjeux, de la formation des premiers réseaux au couronnement de 1944. Il ne dissimule ni les conflits, ni les ambitions qui animèrent_x000D_
les promoteurs de l’armée des ombres, du rôle de la presse clandestine à l’efficacité des réseaux, de la répression allemande aux motifs de l’engagement, des idées politiques de la Résistance à sa mémoire dans la France contemporaine. Pour la première fois, un ouvrage à la fois complet et accessible, synthétique et vivant, offre une vision globale sur un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu malgré le rôle que la Résistance a joué dans l’histoire et la mémoire nationales.
Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des Universités à l’Ecole normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka est un spécialiste reconnu de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il a consacré plusieurs livres dont une Histoire du Débarquement qui fait autorité et Une certaine idée de la Résistance. Défense de la France : 1940-1949.
Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des Université à l’Ecole normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka est un spécialiste reconnu de la Seconde Guerre mondiale à laquelle il a consacré plusieurs livres dont une Histoire du Débarquement qui fait autorité.
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Cet ouvrage nous offre une histoire de la Résistance qui brise les conventions. Elle rompt avec les récits nationaux, tout en évitant le dénigrement des périodes plus récentes. La Résistance est présentée comme un phénomène complexe et minoritaire, tout en restant accessible au lecteur. Il est recommandé de lire cet ouvrage pour ceux qui veulent séparer l'Histoire récente du roman, et éviter les polémiques actuelles.
Il n'est jamais trop tard pour réfléchir au passé et séparer les faits des mythologies qui l'entourent. L'héroïsme a souvent été influencé par des intérêts politiques, il est temps de se demander ce qui s'est vraiment passé.
Ce document est vraiment complet, mais sa lecture est difficile en raison des nombreux noms de dates et d'événements qui sont difficiles à synthétiser. L'action globale de la Résistance y est bien décrite, même si cela éclaire sur beaucoup de faits inconnus pour le citoyen ordinaire. Merci.
Histoire de la Résistance – 1940-1945 d'Olivier Wieviorka est une bonne synthèse sur l'histoire de ces mouvements.
Il s'agit d'une synthèse générale et les points de précision ou études de cas devront être approfondis par la lecture d'ouvrages spécifiques.
Olivier Wieviorka est une référence dans son domaine. Le livre est très bien écrit et le sommaire s'efforce de balayer les principaux aspects de la Résistance française (de sa création à son emploi dans la lutte armée antifasciste). Reprenant l'idée générale de démystification des idées reçues liées à la WWII, on entre dans un univers complexe, où sont présentées les débuts difficiles des mouvements (introduction par l'outil de propagande : journaux, opérations de communication illégales). L'œuvre montre bien la difficulté à fédérer les différents mouvements entre eux (à l'échelle régionale, politique, entre les zones nord et sud, antigaullisme…).
L'auteur s'efforce de montrer le caractère prépondérant de l'existence de la Résistance, de son action dans l'effort de guerre, malgré ses limites dans les opérations armées comme en témoignent les incidents du Vercors ou des Glières. Elle fut souvent plus performante dans le domaine du renseignement, malgré de nombreux ratés. O. Wieviorka montre en outre, les mauvaises relations entre France libre et Forces de l'intérieur à ses débuts, ainsi qu'entre France libre et Angleterre. Le tournant de ces rapports est atteint lorsque l'Angleterre prend conscience du besoin d'armer ses groupes et de les utiliser la veille du Jour J et durant la phase d'ancrage du débarquement allié en Normandie, par le harcèlement d'actions ponctuelles (afin de parasiter le renseignement et la coordination des forces de l'Axe à l'ouest).
J'ai particulièrement aimé le chapitre consacré à la 'sociologie du mouvement', qui intègre une étude assez complète sur les couches sociales et sur le rôle des femmes dans ces groupes (agip-prop ou combat).
Le chapitre dédié au devoir de mémoire (cinéma, romans...) est très intéressant, dans la mesure où l'auteur y présente l'important fossé entre réalité et mythe (voulu ou non).
Un bon livre dans l'ensemble.
