L'empire des croyances (Broché)
ISBN L'empire des croyances, Education, Français, 304 pages
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Information produit
« La masse extraordinaire d’informations qui est disponible pour qui veut, qui s’offre même à celui qui ne fait aucun effort, s’abîme dans une concurrence cognitive effrénée et confuse qui réduit considérablement la légitimité de la parole officielle. Cette balkanisation des idées, qui paraît être la conséquence mécanique du développement du marché cognitif et du légitime droit à la liberté d’expression, constitue l’une des fertilisations les plus efficaces du territoire des croyances. »
Gérald Bronner est professeur de sociologie à l’université Paris-Diderot, membre de l’Académie des technologies et de l’Académie nationale de médecine. Lauréat du prestigieux European Amalfi Prize for Sociology and Social Sciences, il est l’auteur de nombreux livres, dont La démocratie des crédules, Cabinet de curiosités sociales et, avec Étienne Géhin, Le danger sociologique.
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Un auteur universitaire qui fait la distinction entre croire et savoir, nuancant les acceptations courantes sur les croyants et insistant sur la présence d'un raisonnement logique même dans les croyances absurdes. Il aborde également la notion de marché des croyances, chacun prenant finalement ce qui lui convient en un temps et un lieu donné, selon ses possibilités.
Cet ouvrage de Bronner est très intéressant mais il est réservé aux lecteurs exigents et habitués aux problématiques sociologiques. Il vaut mieux lire les ouvrages de vulgarisation de l'auteur avant de le consulter.
Plus difficile d'accès que les ouvrages plus récents de Bronner, cet ouvrage plaira surtout, par sa rigueur et sa profondeur, à ceux qui veulent découvrir les bases du cheminement intellectuel de l'auteur et la logique profonde de sa pensée.
Dans ce livre, on retrouve le raisonnement habituel de l'auteur ainsi que ses exemples favoris. Il présente les thèses de Bronner d'une manière scolaire et moins liée à l'actualité, avec des arguments convaincants notamment lorsqu'il rejette la sociologie durkheimienne du fait social.
