
Cadavre exquis (Poche)
ISBN Cadavre exquis, Agustina Bazterrica, Espagnol, 320 pages
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Information produit
Un virus a éradiqué la quasi-totalité des animaux sur Terre. Pour pallier l’absence de bétail, une nouvelle espèce a été développée à partir du génome humain – des êtres en tout point semblables à nous, mais destinés aux abattoirs.C’est pour l’un de ces établissements que travaille Marcos. Il supervise la chaîne de production, de l’élevage à la boucherie. Mais, chaque jour, sa tâche le dégoûte un peu plus, jusqu’à l’intolérable. Sa vie bascule quand, au mépris de la loi et de la morale, il sauve une femelle de la mort…
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Je dois avouer que le thème était hyper intéressant ! Le livre démarre bien, mais devient vite assez plat. La rencontre avec la ‘femelle’ redonne un petit coup de souffle à l’histoire mais j’étais déçue par la fin.
Depuis la Grande Guerre Bactériologique, tous les animaux ont disparu. Les humains ont dû recourir au cannibalisme pour survivre. Des êtres humains sont élevés spécifiquement pour être consommés par leurs semblables. Le récit suit l'histoire de Marcos, qui travaille dans un abattoir et est de plus en plus répugné par son travail. Il décide de sauver une femelle de l'abattoir et entretenir une relation avec elle. Ce roman est une dystopie qui montre les dangers de l'exploitation humaine et la désagrégation de la société.
J'en suis encore retournée. Étant végétalienne, le thème abordé dans ce livre m'a immédiatement intéressée. La société où nous vivons, qui valorise la rapidité et la facilité à tout prix, a rendu l'élevage industriel une norme inacceptable. Les animaux que nous mangeons viennent de ces élevages, où ils sont soumis à des conditions cruelles. Le livre 'Cadavre Exquis' de Agustina Bazterrica m'a plongée directement dans le vif du sujet et m'a fait comprendre comment nous sommes arrivés à banaliser le cannibalisme et à accepter l'inégalité entre les hommes. Je suis en colère, mais aussi en empathie avec 'Lui', qui refuse de se rebeller malgré ses convictions. Le livre me poursuit encore jour et nuit.
Je suis complètement engloutie par ce roman d'Augustina Bazterrica. Même si je ne suis pas fan de science-fiction ou de dystopie, ce livre m'a captivée. La catastrophe écologique décrite dans ce roman est effrayante et nous invite à réfléchir sur les limites de l'être humain. Le cannibalisme est présenté comme une pratique courante, mais c'est surtout la manière dont les personnages abordent cette réalité qui est glaçante. L'écriture est sèche et froide, ce qui rend la lecture addictive. Je suis convaincue que ce roman est une gifle pour tous ceux qui liront en silence à propos des préoccupations de notre époque.