Monsieur Éric

Quand le parrain de Marine Le Pen, proxénète, régnait sur Pigalle
Il s’appelle Henri-Armand Botey, mais, dans le Pigalle d’aprèsguerre, tout le monde le surnomme « Monsieur Éric »._x000D_
Comment cet orphelin, d’abord apprenti pâtissier, est-il devenu l’empereur des cabarets et des hôtels de passe de la capitale ?_x000D_
Ses premiers pas dans le monde des nuits parisiennes, son amitié avec Jean-Marie Le Pen – qui fera de lui le parrain de la petite Marine –, ses femmes, associée ou béguin… jusqu’aux trois tentatives d’assassinat dont il sortira indemne : Monsieur Éric a connu un destin hors du commun._x000D_
La chute, cependant, sera rude : l’homme qui a « tenu » Pigalle, à mi-chemin entre homme d’affaires et voyou, terminera sa vie dans la ruine et l’oubli._x000D_
Entre les lignes de ce parcours unique, et pourtant méconnu, c’est le portrait d’une époque qui renaît, et la fresque d’un quartier où les antigaullistes de l’Algérie française nourrissent les rangs d’une nouvelle extrême droite et flirtent avec les milieux interlopes…
Arnaud Ardoin est journaliste et écrivain. Il est déjà l’auteur de cinq ouvrages, dont Et si le parrain était une femme et « Président, la nuit vient de tomber » – Le mystère Jacques Chirac.