C’est en 1894 que la Revue des Deux Mondes publia l’ambitieuse étude sur Diego Velázquez (1599-1660) qui constitue le cœur de ce volume. Profond tout en restant accessible, ce texte condense avec clarté l’essentiel des savoirs de l'époque sur le grand héros du siècle d’or espagnol. Au-delà d’une simple biographie, c’est bien la « physionomie » de Velázquez qu’Émile Michel entend analyser, tout en jugeant primordial de demeurer au plus près des œuvres et de leur matérialité._x000D_
Cette étude se voit ici enrichie d’un second article remontant à 1861, sous la plume de l’archéologue et homme politique français Charles-Ernest Beulé, dans lequel il partage avec franchise et enthousiasme ses impressions sur l’artiste._x000D_
Entièrement dédiés au génie de l'auteur des Ménines et à la poétique puissante de ses représentations, ces deux textes marquent les étapes successives de l’installation définitive de Velázquez parmi les maîtres incontournables de la peinture européenne.
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« Un seul peintre en Espagne fera dire de lui qu'il a du génie : ce peintre, c'est Velázquez. » Charles-Ernest Beulé

Édition établie et présentée par Victor Claass
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INÉDIT_x000D_
@ Disponible chez 12-21_x000D_
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
Le peintre, critique et historien de l’art Émile Michel (1828-1909) fut une personnalité importante des milieux artistiques et savants dans la France de la seconde moitié du XIXe siècle. Tout en montrant régulièrement ses propres œuvres inspirées de l’école de Barbizon aux salons parisiens et aux expositions internationales, il publia de nombreux ouvrages sur les grands maîtres anciens et modernes (parmi lesquels Bruegel, Rubens, Rembrandt ou encore Corot). Spécialiste reconnu des écoles du Nord et de la peinture de paysage, il collabora aux périodiques les plus prestigieux de son époque comme L’Art, la Gazette des Beaux-Arts et la Revue des Deux Mondes. Émile Michel fut élu à l’Académie des Beaux-arts en 1892._x000D_
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Doctorant aux universités de Bâle et Paris-Sorbonne (Paris IV), Victor Claass mène des recherches sur l’histoire de la critique d’art et des relations culturelles franco-allemandes. Il achève actuellement une thèse sur l’écrivain d’art allemand Julius Meier-Graefe (1867-1935), dont il a récemment traduit et préfacé un ouvrage de 1912 sur Édouard Manet (Klincksieck, 2013). Parallèlement à ses activités de recherche, Victor Claass a enseigné l’histoire de l’art contemporain aux universités Paris-Sorbonne et François-Rabelais de Tours. Depuis 2012, il travaille au Centre allemand d’histoire de l’art de Paris (Deutsches Forum für Kunstgeschichte).