En juin 1833, la Revue des Deux Mondes publiait une longue lettre du naturaliste Victor Jacquemont, mort l’année précédente à Bombay à l’âge de 31 ans, au cours d’une mission commandée par le Muséum d’histoire naturelle. À la livraison suivante, elle ouvrait ses colonnes à une série de lettres d’un autre naturaliste, Alfred Duvaucel, terrassé au même âge, à Madras en 1824, lui aussi envoyé pour enrichir les collections indiennes du Muséum._x000D_
Ces deux correspondances distinctes, assemblées pour la première fois en volume, réunissent les destins parallèles de ces explorateurs qui ont sillonné l’Inde. Pionniers intrépides en quête de découvertes scientifiques en zoologie, botanique et minéralogie, ils ont mis au jour des richesses de la nature, en un temps où la concurrence coloniale entre la France et la couronne britannique était vive. Jeunes trentenaires fauchés par la maladie, ces aventuriers romantiques ont suscité d’éminents témoignages de reconnaissance pour leurs contributions à l’avancée des sciences._x000D_
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« Jamais homme ne fut plus propre que Jacquemont à remplir périlleuse mission dont il était chargé. » Prosper Mérimée_x000D_
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Édition préfacée et annotée par Jérôme Petit_x000D_
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INÉDIT

@ Disponible chez 12-21_x000D_
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
Né le 4 février 1793 à Paris, Alfred Duvaucel est nommé naturaliste du roi en 1817, et s’embarque pour l’Inde où il rejoint un autre naturaliste, Pierre-Médard Diard, à Calcutta. Après avoir collecté de nombreuses espèces végétales et animales au Bengale et en Indonésie, il meurt à Madras en août 1824 à l’âge de 31 ans, de la dysenterie et des suites d’une blessure à la jambe écrasée par un rhinocéros qui le foula aux pieds.
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Naturaliste, né le 8 août 1801 à Paris, Victor Jacquemont est surtout connu pour sa correspondance abondante et flamboyante. Passionné de sciences naturelles, il embarque en août 1828 sur la Zélée en direction de l’Inde. Après avoir parcouru tout le nord du pays pour une collecte riche en espèces minérales et végétales, il succombe à Bombay le 7 décembre 1832, à l’âge de 31 ans, d’une maladie de foie contractée durant une expédition fatale au Radjputana.