Enfant, Sylvain servait d’« écureuil » dans l’atelier de son père, carrier à Volvic. Il était chargé d’actionner la roue à soulever les pierres. Mais un tout autre destin l’attendait, celui de médecin de campagne dans ce rude canton auvergnat, au milieu du XIXe siècle._x000D_
Ses études achevées, Sylvain s’installe à Saint-Gervais. Aussi démuni que ses patients, il devient, à force de patience et de générosité, aimé et respecté de tous. Médecin des âmes autant que des corps, le bon docteur ne voit pourtant pas le piège dans lequel il va tomber...
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« Tout l'humanisme de Jean Anglade se retrouve dans ce roman. Un ton et une présence étonnante pour un roman généreux. » Côté Femme
Jean Anglade est né en 1915 à Thiers, en Auvergne, d’une mère domestique et d’un père ouvrier maçon. Formé à l’École normale d’instituteurs de Clermont-Ferrand, il enseigne à la ville, puis à la campagne, tout en continuant ses études, pour devenir professeur de lettres, puis agrégé d’italien._x000D_
Il a trente-sept ans lorsqu’il publie son premier roman, Le chien du Seigneur. À partir de son dixième roman, La pomme oubliée (1969), il consacre la plus grande part de son œuvre à son pays natal, ce qui lui vaudra d’être surnommé le "Pagnol auvergnat". Jean Anglade habite aujourd’hui près de Clermont-Ferrand.
« C’est savoureux, riche d’enseignements sur la France du XIXe siècle, avec même une pointe finale de suspense dont Anglade a le secret. » Patrick Manuel – L’Éclaireur
« Tout l’humanisme de Jean Anglade se retrouve dans ce roman (…). » Côté Femme