«Il s’agissait de concevoir un édifice de facture très contemporaine pour abriter des collections romaines face aux arènes. Un édifice marquant le paysage de la ville, digne de son voisinage immédiat. Juxtaposer architecture antique et architecture contemporaine et créer ainsi des contrastes dans le paysage est propre à la politique culturelle de la ville de Nîmes. Cette ville défend la vision d’un patrimoine vivant, depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, patrimoine dont la modernité se réactive chaque fois qu’un nouvel objet architectural surgit. Venant moi-même d’un pays de contrastes, le Brésil, faire coexister et dialoguer deux bâtiments séparés par vingt siècles d’histoire d’architecture ne m’a pas intimidée. Bien au contraire, cela se présentait comme une perspective extrêmement stimulante, un somptueux défi pour une architecte, défi que j’ai décidé d’affronter sans aucune hésitation.» Elizabeth de Portzamparc.