ISBN 9782714453716

Et si les rêves d’avenir les plus fous de l’humanité reposaient sur le bon vouloir d’un ordinateur grincheux ? Et si même les machines se révélaient étrangement sentimentales ? Quelle serait alors la place des relations humaines, de l’amour ? Un roman drôle et profond, aussi provocant qu’accrocheur.
Dans un San Francisco vibrant de l’air du temps, entre poésie post-hippy et réalisme techno, un roman aussi émouvant que désopilant, le portrait d’un trentenaire paumé sur la nouvelle carte du Tendre.
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À trente-six ans, Neill Bassett vit seul avec son chat. Pour oublier son ex-femme qui resurgit un peu trop régulièrement dans sa vie, il passe ses soirées à perfectionner ses techniques de drague dans les spots branchés de la baie. _x000D_
Et la journée ? Dans son bureau de la Silicon Valley, Neill parle avec son père. Plus exactement, il dialogue avec Dr Bassett, un ordinateur programmé grâce au journal qu’a tenu son géniteur jusqu’à son suicide. Cinq mille pages de préjugés, anecdotes et autres maximes ; une vraie mine qui pourrait bien servir à créer le premier ordinateur doué d’émotions.
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À force de discussions, Dr Bassett progresse à grands pas, rétorquant aux humains des sentences toujours plus bluffantes. Au point que Neill va réussir l’impensable : communiquer avec ce père dont il ignorait tant. _x000D_
Et s’apercevoir que l’amour pourrait bien exister en la personne de Rachel, une jolie excentrique très branchée méditation sexuelle.
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L’amour, cette éternelle hypothèse…
Scott Hutchins a 38 ans et vit à San Francisco où il enseigne l’écriture créative à l’Université de Standford. Il est titulaire du Master d’écriture créative de l’Université du Michigan et a effectué une résidence à la Cité des Arts de Paris. Connu pour ses nouvelles publiées dans des journaux aussi prestigieux que le New York Times et le San Francisco Magazine, pour lesquelles il a obtenu plusieurs prix littéraires, Scott Hutchins nous livre ici son premier roman. Traduit dans une dizaine de langues, L’Amour comme hypothèse de travail a reçu un accueil enthousiaste de la part de la presse américaine.