Warner Home Video 1000253502 Film Blu-ray Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien

Lorsque j'ai vu 'Outland' pour la première fois dans les années 80, je n'étais pas très impressionné, mais il y avait quelque chose de sympathique dans ce mélange de thriller policier, de western et de science-fiction. Sean Connery jouait vraiment bien son rôle et la ambiance calme était également agréable. Cependant, j'avais envie d'une histoire plus rapide avec des vaisseaux spatiaux et des lasers. ;)

Aujourd'hui, presque 35 ans après, le film a une tout autre impression sur moi. Il est incroyablement réussi à adapter la structure classique du western dans l'espace. Cela ressemble vraiment à la réalité et même aujourd'hui, cela semble encore très crédible. Lorsque Connery engage son combat solitaire contre les 'criminels' de l'entreprise avec une aide inattendue du Dr. Lazarus, c'est vraiment amusant.
La musique de Jerry Goldsmith est également parfaite pour transmettre la atmosphère oppressante sur la lune de Jupiter. Les effets spéciaux sont très sobres et utilisés particulièrement au final du film, mais pour l'époque, ils semblent convaincants et réussis.

J'apprécie particulièrement les efforts et le temps mis dans la création de ces effets par rapport aux effets CGI modernes. 'Outland' est un retour nostalgique à une époque où les films de science-fiction étaient créés manuellement et les acteurs devaient vraiment montrer leurs talents.
Je trouve également très agréable le mélange réussi du thriller, du western et de la science-fiction. C'est également un plaisir de voir des acteurs comme James Sikking, Peter Boyle et Frances Sternhagen dans ces rôles.

J'étais âgé de 9 ans quand OUTLAND est sorti en salles, et sauf si vous avez vécu à l'époque et que vous êtes un fan de science-fiction, il est probablement difficile de concevoir l'anticipation qui l'a entourée. Pendant plusieurs mois avant son lancement, tous les magazines pour nerds étaient en effervescence d'excitation, et même des gosses comme moi, qui n'avaient aucune chance de le voir à l'époque de sa sortie, étaient également impatients. On était encore sous l'effet du STAR WARS et du STAR TREK et de l'ALIEN, et ce film semblait tomber quelque part dans cette catégorie. La grande quantité d'efforts qui étaient mis dans le film - la construction de grands décors très fonctionnels, très similaires à ceux de George Lucas et de Ridley Scott - nous mettaient en imagination, tout comme la présence de Sean Connery, qui en 1981 avait l'air considérablement mieux que dix ans plus tôt dans les DIAMONDS ARE FOREVER. Ce qu'il y a de plus, son réalisateur était Peter Hyams, qui nous avait déjà donné CAPRICORN ONE, un film adoré par les gosses à l'époque pour sa non-stop action et ses dialogues sarcastiques. À une époque où il n'y avait pas de pub pour le cinéma, ce film avait une certaine quantité d'hype derrière lui.

Dernièrement, 31 ans après sa sortie, j'ai regardé le film pour la première fois en bien longtemps, sous l'idée vague que cela pourrait vivre à rebours de toutes les attentes. Malheureusement, je dois rapporter négativement. Il est toujours aussi direct, plat et décevant qu'il l'était quand il était sorti, ce qui est vraiment triste, car sur papier, cela devrait être un bon film.

OUTLAND est l'histoire de W.T. O'Neil (Sean Connery), un policier spatial qui a tout récemment arrivé sur la colonie minière d'Io, avec son épouse et son fils gavant. L'épouse d'O'Neil n'est pas contente d'avoir été affectée dans une sale camp de mineurs sur l'une des lunes de Jupiter et lui quitte immédiatement. Encore absorbé par ce coup, O'Neil se met en conflit avec le patron du camp, Shepherd (Peter Boyle), qui lui fait savoir qu'un policier spatial 'fait mieux son travail quand il laisse les choses tranquilles'. Mais O'Neil est intrigué par une série de suicides et d'accidents violents parmi les mineurs, et avec l'aide d'un médecin de la compagnie, Lazarus (Frances Sternhagen), sa enquête révèle rapidement un complot impliquant la société exploitant la mine. Cela met également en colère ceux qui veulent garder secret le fait que les mineurs sont morts et qui sont prêts à tuer pour l'empêcher.

Aussi, comme son inspiration, HIGH NOON, ce film est essentiellement l'histoire d'un homme qui prend une position contre le mal, mais se retrouve complètement seul - abandonné non seulement par sa famille et ses collègues policiers, mais aussi par les gens qu'il essaie de protéger. Mais à la différence de HIGH NOON, il y a des choses qui ne s'ajoutent pas pour former un tout. Il y a des points qui marchent bien - Connery est souvent agréable à regarder, son partenaire morallement confus Monton, joué par James Sikking fait un bon travail, et le design du camp minier est incroyablement réaliste et semble absolument vrai - mais en tant que histoire, il échoue sur presque tous les plans. Ce film a de nombreux problèmes, mais ce qui me frappe le plus à l'heure actuelle est son extrême prédictionnalité et sa superficialité. La mystérie centrale du fait que les mineurs commencent à perdre la tête n'est pas une mystère pour moi, et en tout cas O'Neil la résout pratiquement immédiatement, après quoi le film passe à un simple duel de volontés entre lui et Shepherd. Il n'y a pas de vraies sous-plots et seule une tentative timide d'un tour de fin qui est évident de loin et ne constitue aucune surprise. Après avoir bluffé le public avec son grand, luxueux et très réaliste design des décors dans la première partie du film, on nous fait face à la fin acte avec des prises répétées et absolument fausses d'extérieur du camp minier, ce qui détruit toute crédibilité. De plus, tandis que l'acteur est généralement solide, le dialogue est souvent stéréotypé et parfois vraiment atroce, et Hyams fait presque tous les plans à une distance moyenne ou à un angle large, donnant ainsi ce qui devrait être des scènes émotionnelles une qualité froide, déconnectée et sans intérêt. Mieux encore, certains moments de larmes entre O'Neil et son fils sont comiques parce que le gamin qui joue Paul O'Neil a l'air d'un serial killer en formation. Mais ce qui me frappe vraiment est que tandis qu'il y a des centaines ou même des milliers d'extras dans ce film, il n'y en a vraiment que quatre et aucun d'eux n'a beaucoup de profondeur. Je n'ai rarement vu un film qui se sentait aussi impersonnel ou qui avait échoué complètement à me faire connecter de manière émotionnelle avec mes héros et mes ennemis.

N'abusez pas mon opinion, je voulais vraiment que j'aime OUTLAND, mais finalement, j'ai trouvé qu'il a juste suffisamment de bons côtés pour m'enlever la satisfaction à ne pas être meilleur. Peut-être dans 31 ans.

Le Jupiter est un endroit ni beau ni agréable, mais c'est là que le Federal Marshal William O'Niel (Sean Connery) et sa famille sont allés se retrouver. L'économie et la société de ce monde sont centrées sur une immense station minière où des hommes travaillent dur pour gagner un peu plus d'argent. Leur vie est rude, mais bien payée. La femme du marshal, Carol (Kika Markham), n'est pas heureuse là-bas et décide de quitter son mari avec leur fils Paul (Nicholas Barnes). Lorsqu'elle quitte la station pour retourner sur Terre, elle espère que son mari changera d'avis, mais O'Niel est trop occupé à faire son travail pour s'inquiéter du bien-être de sa famille. Une fois arrivés sur la station, les choses se corsent et le marshal découvre qu'il y a des problèmes graves qui affectent les hommes travaillant là-bas, notamment une série d'accidents tragiques liés à l'utilisation de substances dangereuses.

Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je me retrouve à regarder 'Outland' environ une fois par an. C'est amusant car le film me laisse un peu de vide après m'y être engagé. Comme si le film n'était pas si bon finalement ou que le sujet était simplement un peu déprimant. Mais je continue à y revenir. L'anticipation de regarder Outland à nouveau commence à prendre forme et voilà, j'ai mis le DVD à nouveau. Une chose que je sais pour sûr c'est qu'il me transporte immédiatement sur une lune minière où un bon flic est sérieusement besoin et Connery a été parfaitement casting. Bien sûr, voir quelqu'un exploser dans un costume spatial laisse une impression durable lorsqu'on était un peu gamin. Ensuite on était tous comme 'Whoa !'